Monthly Archives: février 2015

Pilotes de chasse pour une journée

C’est en cherchant au hasard sur le web les activités les plus décalées que nous sommes tombés sur celle-là : devenir pilote de chasse le temps d’une journée, et participer à un combat aérien… à bord d’un véritable biplan ! Mon beau-frère et moi ne pouvions pas passer à côté d’une telle occasion. Nous avons donc lâché nos simulateurs pc pour passer au niveau supérieur. Récit d’une expérience hors du commun. C’est apparemment unique en Europe, et ça se passe du côté de Bordeaux. Mon beau-frère et moi avons débarqué sur le site vers 9h30, où nous avons été reçus par Stéphane, dit « Gégé » : un authentique pilote, et un ancien officier de l’Armée de l’Air. Le contact est aussitôt bien passé. Ambiance décontractée. Nous avons pris le petit déj’ ensemble, puis avons revêtu nos combinaisons de pilote. Puis nous avons suivi un briefing exposant les bases de l’engagement dans les airs. Explications professionnelles dans une ambiance détendue. Nous étions installés dans un grand canapé ; pour un peu, on se serait cru à la maison. Mine de rien, le temps passe vite. A la fin du briefing, il était déjà midi. Nous avons donc pris le déjeuner avec les pilotes (le deuxième était arrivé en cours de brief), puis avons enfin rejoint nos appareils : deux biplans avec des visages de requin dessinés sur l’avant de l’appareil. Je ne vous raconte pas le stress quand je me suis installé à l’avant du cockpit ! Je respire un grand coup. Je n’ai jusque-là jamais accompli un vol sur un avion de cette taille, et j’avoue que ça me fait peur. Je m’attends à être secoué en tous sens. Mais la chaussette à vent est en berne, et l’appareil file comme un oiseau dans le ciel. C’est du pur bonheur ! Le panneau du cockpit permet d’observer tout autour de moi. Je fais signe à mon beau-frère dans l’autre appareil. Nous évoluons en patrouille serrée et apprenons à maîtriser les commandes. Ce qui arrive rapidement, puisque l’appareil est plus simple à conduire qu’une voiture. Stéphane, à l’arrière, me signale qu’on peut commencer le combat. Je prends donc les commandes de l’appareil et me place derrière mon adversaire. Je sens une montée d’adrénaline quand j’essaie d’aligner celui-ci dans le viseur. Je presse la gâchette et envoie une rafale. Le bruit de la mitrailleuse résonne dans le cockpit. Raté. Il va me falloir plusieurs minutes avant de faire mouche et voir de la fumée s’échapper de l’appareil touché. Car effectivement, le réalisme va jusque-là : les lasers déclenchent des fumigènes. Prodigieux. Je respire un grand coup et tente de me détendre. Il est temps d’inverser les rôles. Mon beau-frère passe derrière moi et s’apprête à me canarder. C’est parti pour une manoeuvre d’évitement ! Je crois que vous l’aurez compris : j’ai adoré cette expérience et la recommande à tous. Si vous avez autour de vous un passionné d’aviation, vous savez maintenant quoi lui offrir pour son prochain anniversaire ! Superbe expérience, que je recommande. Pour en savoir plus sur cette expérience de pilote de chasse, suivez le lien.

Quand un enfant de 8 ans fait l’apologie du terrorisme

Tout a commencé le 8 janvier, au lendemain de la tuerie à Charlie Hebdo. Ahmed, 8 ans, était en classe avec ses camarades de CE2 de l’école Nice Flore (située à Nice Ouest), quand il a été interpellé par son instituteur qui lui a demandé s’il était “Charlie”. Étant de confession musulmane, et âgé de seulement 8 ans, il répond naïvement “Je suis du côté des terroristes, car je suis contre les caricaturistes du prophète’”, explique son avocat. Ulcéré, son professeur l’envoie vers le directeur de l’établissement, qui se trouve dans la classe d’à côté, et qui lui pose alors la question trois fois devant toute la classe: “est-ce que tu es Charlie?” Ses parents, immédiatement avertis, “ont joué un rôle pédagogique en lui expliquant ce qu’était réellement le terrorisme, et pourquoi il fallait évidemment être du côté des victimes à Charlie Hebdo”, poursuit Me Guez Guez. L’affaire aurait pu s’arrêter là. Mais le 21 janvier, le directeur de l’école décide de déposer plainte, pour deux infractions: “apologie du terrorisme” contre Ahmed, et “intrusion” contre son père. Le cabinet de la ministre de l’Education, qui a d’abord assuré ne pas être informé de cette affaire, précise finalement : « La plainte n’a pas été déposée contre Ahmed, mais contre son père pour “intrusion”. S’agissant de l’enfant, il y également eu un signalement à la protection de l’enfance. Nous ne pouvons rien dire de plus car le dossier est maintenant dans les mains du procureur. » C’est dommage, j’aurais été heureux de donner le nom de cet instituteur “bon citoyen français”… Selon l’école, convoqué par le chef d’établissement, le père de l’écolier aurait eu une “attitude menaçante”. L’école a alors déposé plainte contre le parent d’élève pour “intrusions” dans l’établissement et “menaces”. Effectivement, l’enfant étant très perturbé et isolé depuis les faits, son père l’a accompagné jusque dans la cour de récréation à trois reprises après le 8 janvier, pour le rassurer, avant de se voir interdit d’accès. Trois reprises qui lui ont valu cette plainte pour intrusion, selon Me Guez Guez. Selon l’académie de Nice, contactée par metronews, l’enfant a tenu en classe des “propos inadmissibles”. “Il y a eu un signalement auprès de la cellule de protection de l’enfance” précise le rectorat. Contactée, la mairie de Nice avoue ne pas être au courant de ce cas particulier, mais indique que “malheureusement, des enfants de 8 ans tiennent ou ont tenu à l’école des propos faisant l’apologie du terrorisme. S’ils tiennent ces propos, c’est qu’ils les ont entendu dans leur famille, donc nous faisons remonter l’information au préfet”. L’affaire est prise très au sérieux puisque le garçonnet a été convoqué par la police ce 28 janvier, et entendu par un officier de police judiciaire. L’enfant avait déjà refusé d’observer une minute de silence et de participer à une ronde de solidarité dans son école primaire, au lendemain de la tuerie de Charlie Hebdo, a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique Marcel Authier. « On a convoqué l’enfant et son père pour essayer de comprendre comment un garçon de 8 ans peut être amené à tenir des propos aussi radicaux », explique M. Authier. L’enfant a été entendu pendant 30 minutes, puis a joué avec des jouets pendant l’audition de son père, civilement responsable. Visiblement, l’enfant ne comprend pas ce qu’il a dit. On ne sait pas où il est allé chercher ses propos », selon le directeur départemental de la sécurité publique. Le jeune garçon a quitté le commissariat après environ deux heures d’audition. « C’est insensé, c’est un enfant de 8 ans, cette procédure est complètement disproportionnée, tonne Me Sefen Guez Guez, l’avocat du mineur et de ses parents, que nous avons contacté par téléphone. Les policiers lui ont demandé ce que voulait dire le mot terrorisme, il était bien incapable de répondre. Il a 8 ans, il dessine des Pokemon sur ses cahiers ! Il ne sait pas ce que c’est que le terrorisme ! On a pris au sérieux des paroles d’un enfant de 8 ans qui ne comprend pas ce qu’il dit. C’est absurde. » Les parents ont souligné durant l’audition qu’ils condamnaient fermement les propos de leur fils, toujours selon Me Guez Guez.

Le projet Techcamp

Le projet « TechCamp » prépare des spécialistes pour une guerre de l’information utilisant les médias modernes pour discréditer les institutions étatiques, et des révolutionnaires potentiels pour organiser des manifestations et le renversement de l’État de droit. Le projet est actuellement supervisé et sous la responsabilité de l’ambassadeur américain en Ukraine Geoffrey R. Pyatt. Après ma conversation avec l’organisation « Volya », j’ai appris qu’ils ont réussi à accéder aux installations du projet « TechCamp » en se faisant passer pour une équipe de spécialistes de l’informatique. À leur grande surprise, des séances d’information sur les particularités de l’utilisation des médias modernes ont eu lieu. Des instructeurs américains leur ont expliqué comment les réseaux sociaux et les technologies de l’Internet peuvent être utilisés pour la manipulation ciblée de l’opinion publique ainsi que pour activer le potentiel de protestation et pour provoquer des troubles violents sur le territoire de l’Ukraine par la radicalisation de la population et le déclenchement de luttes intestines. Les instructeurs américains montrent des exemples d’utilisation réussie des réseaux sociaux pour organiser des manifestations en Égypte, Tunisie et Libye. Les représentants de « TechCamp » délivrent actuellement des conférences à travers toute l’Ukraine. Un total de cinq événements ont eu lieu jusqu’à présent. Environ 300 personnes ont été formées comme agents, et sont maintenant actifs dans toute l’Ukraine. La dernière conférence « TechCamp » a eu lieu les 14 et 15 Novembre 2013 en plein cœur de Kiev sur le territoire de l’ambassade des États-Unis! Vous me dites quel pays dans le monde permettrait à une ONG de fonctionner à l’ambassade des États-Unis? C’est irrespectueux envers le gouvernement ukrainien et envers le peuple ukrainien! Je lance un appel aux autorités constitutionnelles de l’Ukraine avec la question suivante: Est-il concevable que des représentants de l’ambassade des États-Unis organisent les Conférences « TechCamp » en abusant ainsi de leur mission diplomatique?