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L’extraordinaire croissance de l’armée de l’air Chinoise

L’armée de l’air chinoise a estimé à environ 300 appareils ses besoins et il est possible que l’aéronavale de la marine (PLANA) en fasse aussi la demande. Centre de transformation et de formation expérimentale à Changzhou. La rentabilisation d’un programme en aéronautique passe beaucoup par la vente à l’export. Les pays visés ne disposent pas des moyens financiers ou des autorisations nécessaires pour acheter des appareils auprès des nations occidentales (F-35, Rafale, Eurofighter, Gripen…). Il s’agit principalement des marchés d’Afrique, d’Asie Pacifique, d’Amérique du Sud et du Moyen-Orient. Mais ces derniers sont largement prospectés par l’industrie russe. J-10S – Version J-10A pour l’entraînement équipé d’un second siège. Certains rapport chinois suggèrent de l’utiliser comme avion de commandement pour une formation de 4 appareils. F-10 – Dénomination de la version destinée à l’export. Le Chengdu J-10 est l’avion de combat chinois dans le jeu vidéo Command and Conquer: Generals et son extension Heure H, où il est incorrectement dénommé « Mig ». Jean-Louis Promé, « Pékin s’arme de « Dragons » ! », Air Fan, no 336, novembre 2006, p. « J-10 : un premier ambitieux », Air ceci lui permettant également d’être employé en mission et pas simplement cantonné à l’entraînement. L’armée de l’air Soviétique comprit rapidement le potentiel dont disposait cet appareil et demanda à l’OKB Sukhoï de produire un intercepteur à long rayon d’action sur base du Su-27UB. Les principales modifications consistèrent à ajouter la possibilité de ravitailler l’appareil en vol ainsi qu’un nouvel affichage de la situation tactique dans le 2ème cockpit: le Su-27PU était né. Prototype T-10PU-5 codé 05 Bleu. Ce dernier permet de bien voir la perche de ravitaillement et le déplacement de l’OLS-27. Dans le but d’attirer des budgets de développement pour l’appareil en le faisant passer pour un tout nouveau projet, la désignation de ce dernier fut changée: le Su-27PU devint donc le Su-30.  ]. En 2017, le émirat comptait 27 F/A-18C et 7 F/A-18D. Force aérienne royale de Malaisie – 8 F/A-18D Hornet sont livrés en 1997 à l’aviation malaisienne. En 2013, le gouvernement malais engage ses Hornet dans le conflit de Sabah. ], pour remplacer l’ancien simulateur WTT. Le 17 novembre 1983, un F/A-18A (161741) du corps des Marines des États-Unis s’écrase dans le golf de Santa Catalina durant le quatrième entrainement d’approche GCA de la Marine Corps Air Station El Toro (en) en Californie. Le pilote est tué. Le 19 juin 1984, un F/A-18A (161966) de l’US Navy s’écrase dans le golf de Santa Catalina durant la phase d’approche de la Naval Auxiliary Landing Field San Clemente Island (en) en Californie. Le pilote est tué. Le 16 mars 1985, un F/A-18A (161363) de l’US Navy s’écrase. Le 3 décembre 1985, un F/A-18A (162435) de l’US Navy se retourne sur la piste durant l’atterrissage Navy Air Station Miramar en Californie en raison d’un aquaplaning. Le développement du F-X fut autorisé en Septembre 1968. Lors de la phase de définition du projet (PDP) huit constructeurs furent en compétition : McDonnell Douglas, Boeing, Fairchild-Republic, General Dynamics, Grumman, Lockheed, Ling-Temco-Vought et North American Rockwell. C’est à ce moment que le projet F-X se précisa enfin. Le 30 décembre 1968, McDonnell Douglas obtint avec Fairchild-Republic et North American Rockwell le contrat du PDP. Les projets de Fairchild-Republic et North American Rockwell se présentaient sous la forme d’un monoplace avec une seule dérive alors que l’approche de McDonnell Douglas était un large chasseur avec un empennage bidérive. Le F-X prit durant cette période son nom définitif : F-15. Un an plus tard, le 23 décembre 1969, McDonnell Douglas fut déclaré vainqueur. Aucun prototype XF-15 n’a existé l’avion étant commandé « sur la planche à dessin ». Cependant le contrat initial comprenait la production de 20 exemplaires FSD (Full Scale Development ou Développement grandeur nature), 18 monoplace F-15A et deux biplace TF-15A. Le F-15B (officiellement TF-15A, traduisez : version d’entrainement du F-15A) s’envola en juillet 1963, un an plus tard que son homologue monoplace. Source: vol en avion de chasse

Une controverse américaine

Un soir de début février, dans l’arrière-salle d’une petite église luthérienne à Blacksburg, en Virginie, sept filles ont rejoint les scouts. Ils se tenaient devant un drapeau américain, portant les mêmes chemises kaki et cravates en bandana que les 19 garçons qui les accompagnaient. Ensemble, ils ont récité le serment d’allégeance, suivi du serment traditionnel des scouts. Dans les moments historiques, c’était un moment tranquille.

Au cours de la prochaine heure, des membres de la troupe 158 de Blacksburg ont discuté d’un prochain campout et ont organisé un défi de mise en forme qui consistait à parcourir quelques tours autour du parking de l’église. Les filles ont démontré le traîneau qu’elles avaient l’intention d’utiliser dans une course multitroop, tandis que certains garçons ont débattu pour savoir si un fusil d’assaut serait une bonne arme lors d’une apocalypse de zombie. (Le consensus était oui.) «J’ai jusqu’à présent aimé les scouts», a déclaré Amalie, 13 ans, à la fin de la réunion. «Désolé, je parle des éclaireurs. Nous sommes censés dire le nouveau nom maintenant.  »

Une semaine plus tôt, les Boy Scouts of America, l’organisation nationale qui supervise divers programmes de plein air pour environ 2 millions d’enfants, notamment des louveteaux, des scouts et des aventures – avait changé le nom de son programme original, vieux de 109 ans, en Scouts BSA. Cela fait d’Amalie l’une de ses premières éclaireuses. À ne pas confondre, bien sûr, avec les éclaireuses – même si Amalie a dit qu’elle en faisait partie également.

Le processus par lequel une institution centenaire réservée aux hommes se transformera en une marque inclusive inclusive serait compliqué en toutes circonstances, mais pour les scouts, c’est encore plus vrai. Pendant des décennies – et même en 2015 – l’organisation avait soutenu, en entrevue et en cour, que le dépistage était réservé aux garçons. Et beaucoup de personnes associées aux scouts sont toujours d’accord avec cela.

« ‘C’est fou! C’est ce qui ne va pas avec l’Amérique! Des filles chez les scouts? Je veux dire pleurer à haute voix! », Déclare Michael Surbaugh, responsable des dépisteurs en chef du groupe, en imitant les courriels et les tweets courroucés qu’il a reçus. Les médias conservateurs ont publié des articles avec des titres tels que «Les scouts admettent les filles, l’échec» (Norme hebdomadaire) et «Les filles dans les scouts est mauvais pour tout le monde» (examinateur de Washington). Mais étrangement, la réaction la plus féroce est venue du groupe le plus connu pour son soutien aux jeunes filles: les Girl Scouts des États-Unis d’Amérique.

Au cours des deux dernières années, les éclaireuses – qui ont également plus de 100 ans et desservent un peu moins de 2 millions d’enfants – ont exprimé leur indignation devant l’idée des filles dans les scouts. Lorsqu’elle a eu vent du changement, la présidente du conseil des éclaireuses a envoyé un message électronique à l’ensemble du conseil d’administration de la BSA pour lui annoncer que cette décision serait «fondamentalement préjudiciable aux éclaireuses des États-Unis». Les scouts étaient désespérés parce que sa maison était en feu.

En novembre, avec le changement imminent, les éclaireuses ont poursuivi les scouts en justice pour atteinte à la marque, citant des tracts en ligne et du matériel promotionnel semblant confondre les deux. organisations. Dans les domaines d’Internet peu sourcés et factuellement indifférents, des articles ont laissé entendre que les deux groupes fusionnaient. (Ils ne le sont pas.) Les chefs de troupe de scouts et les volontaires disent avoir répondu aux questions de parents confus, leur demandant pourquoi, étant donné la décision de ces derniers, les éclaireuses existent toujours.

Deux des organisations caritatives les plus bénignes d’Amérique qui se disputent le droit d’appeler les «filles éclaireuses» aux jeunes filles se sentent un peu comme la Humane Society et l’ASPCA qui se disputent pour savoir qui peut le mieux prendre soin des chatons. Mais la poursuite en justice des éclaireuses est un argument bien plus fondamental sur la meilleure façon de promouvoir l’égalité des femmes. Selon la plainte, «les services de GSUSA sont fondés sur des recherches montrant que les filles apprennent mieux dans un environnement dirigé par des filles, grâce à des programmes spécialement conçus pour les filles». En d’autres termes, le meilleur moyen d’aider les filles – et «Thrive est de créer quelque chose spécifiquement pour eux. Source: voyage incentive usa

Quand il faut répondre

Je réponds: si la deuxième de nos conditions est remplie, la première offrira peu Cles. Autrement dit, si nous pouvons agir de telle sorte que la réunion de Rome en Italie ne provoque pas alarme à la société catholique. Par société catholique, je veux dire la grande masse de gens qui professer sa conviction religieuse par conviction et non à des fins politiques, et qui sont libres de préjugés vulgaires. Si, dis-je, nous pouvons persuader la grande masse de catholiques que l’union de Rome à l’Italie peut être accomplie sans sacrifier la liberté de l’église, le problème sera, je pense, résolu. Nous ne devons pas nous leurrer; il y en a beaucoup qui, sans préjugés contre l’Italie ni contre les idées libérales, mais craignez que, si Rome était unie à l’Italie, le siège du gouvernement italien établi là et le roi assis dans le Quirinal, le pontife perdrait à la fois dignité et indépendance; ils craignent que le pape, au lieu d’être le chef du catholicisme, serait réduit au rang de grand aumônier ou la tête aumônier.  Si ces craintes étaient fondées, si la chute du pouvoir temporel aurait vraiment  avoir cette conséquence, je n’hésiterais pas à dire que l’union de Rome à la  Etat italien serait fatal non seulement au catholicisme, mais à l’existence de l’Italie elle-même-  soi. De plus, je ne peux imaginer aucun malheur plus grand pour un peuple cultivé que de  voir dans les mains de ses dirigeants non seulement le civil, mais aussi le pouvoir religieux.  L’histoire des siècles nous prouve que partout où cette union a été consommée  la civilisation accouplée a immédiatement cessé de progresser et, par conséquent, a nécessairement commencé  rétrograder; le plus détestable des despotismes a suivi, et que ce soit une caste  des prêtres usurpés le pouvoir temporel, ou un calife ou un sultan a pris le contrôle de  les choses spirituelles. Partout cette union fatale a produit le même résultat; Dieu pour-  dit que cela devrait être comme ça! . . .

Boeing veut augmenter ses productions

Boeing envisage de porter son taux de production de 737 à un record de 63 par mois, alors que les fournisseurs ont du mal à suivre le rythme, a déclaré le maire de Renton, Denis Law, à plusieurs dirigeants de Boeing. Law refusa de nommer les responsables qui lui avaient parlé du projet de production de 21 jets sur chacune des trois chaînes de montage de l’usine Renton, affirmant qu’il souhaitait protéger les relations commerciales avec le plus grand employeur de la ville. La spéculation a circulé depuis 2015 sur le relèvement du taux mensuel à 63 par Boeing, mais Boeing n’a pas confirmé ces plans et a refusé de discuter des commentaires de Law. Boeing a annoncé en janvier 2016 qu’il augmenterait la production de 737 navires à 52 jets par mois en 2018 et à 57 jets par mois en 2019. L’année dernière, le fabricant d’avions basé à Chicago a prolongé les contrats de location à l’aéroport municipal de Renton – à côté de l’usine où il assemble son modèle d’avion le plus populaire – jusqu’en 2030 et au-delà, selon des registres publics. Boeing et Renton ont modifié un bail principal pour la propriété de l’aéroport de Renton, prolongeant les baux de 760 et 770 Perimeter Road, selon les archives publiques. Les extensions de bail ont permis à Boeing d’utiliser les terrains et les bâtiments précédemment utilisés pour les efforts de certification de 737 Max jusqu’en 2030. Boeing a des options d’extension de 10 ans pour utiliser les propriétés jusqu’en 2050. La location des propriétés de Perimeter Road coûtera à Boeing 108 563 $ par an et augmentera avec le temps, selon les registres de la ville. Après avoir obtenu les extensions, le directeur général sortant 737, Scott Campbell, et Bill McSherry, vice-président des opérations gouvernementales de Boeing dans la région de Puget Sound, ont adressé à Law une note de remerciement obtenue du Puget Sound Business Journal aux termes de la Public Records Act de l’État de Washington. « Comme vous le savez, ces contrats de location contribueront à donner à Boeing la certitude dont nous avons besoin pour aller de l’avant avec notre plan visant à augmenter la cadence de production de 737 unités à Renton », ont déclaré les dirigeants, rappelant le plan à 57 mois, mais rien de plus. Le directeur général de Boeing, Dennis Muilenburg, a déclaré ce mois-ci qu’il envisageait des opportunités allant au-delà de 57 avions par mois, mais qu’il ne ferait qu’augmenter la production lorsque les fournisseurs pourront suivre. Les fournisseurs ont eu du mal à respecter le taux de 52 avions à réaction en août, mais Boeing a indiqué qu’il se redressait. Boeing ne communique pas les résultats de production mensuels, mais a livré 29 des jets à une seule allée en juillet – la production mensuelle la plus faible depuis 2012 – avant de passer à 48 en août. Source : vol en ULM

Quand tu prends le taxi à Londres

Les passagers qui recherchent un taxi depuis l’aéroport de Londres peuvent choisir celui de Taxi Service London Airport. Pour obtenir tous les détails, vous pouvez visiter le site officiel. Le service offre des transferts d’aéroport à tous les passagers qui ont besoin de tarifs incroyables. Pour être sûr, vous pouvez lire les critiques des autres clients et noter les évaluations. Taxi Service London Airport publie de nombreux liens et newsletters qui peuvent aider à comprendre la fiabilité. De nos jours, les routes sont très encombrées et les passagers ne peuvent pas utiliser les transports en commun. Mais les passagers doivent atteindre les aéroports ou tout lieu de réunion à partir des aéroports. Le service est dédié à offrir un transfert à tous ces passagers. Les passagers doivent attendre autour de l’aéroport après l’atterrissage des vols pour prendre un taxi. Être prendre un taxi de l’aéroport est très difficile et les taxis sont très chers. Vous pouvez les éviter et économiser votre temps précieux. Service de taxi L’aéroport de Londres vous propose un transfert rapide. Pour obtenir un taxi, vous pouvez réserver sur le site officiel. Après la réservation, le service organisera un tour pour vous. Si vous informez le prestataire de vos informations de vol, il commencera le processus pour vous fournir un taxi. Après votre vol, vous trouverez peut-être un chauffeur qui attend avec un taxi. À Londres, tous les aéroports sont reliés par des routes et des routes. Les passagers utilisent les bus et les trains pour se rendre aux aéroports. Mais de nos jours, les transports en commun sont encombrés alors que la population de la ville augmente. Donc, un type de transport spécial est vraiment nécessaire. Les étrangers de Londres qui viennent chercher un transfert en toute sécurité. Service de taxi L’aéroport de Londres fournit un service de transport fluide, sûr et rapide. Vous n’êtes pas obligé de sortir et d’attendre un taxi. Si vous souhaitez utiliser ce service, vous pouvez contacter le fournisseur et réserver un trajet pour rejoindre les aéroports. Le système de transport de Londres est en train d’être modifié car il existe une concurrence féroce dans la fourniture de taxis. Vous pouvez obtenir une installation pick and drop dans les délais et à des tarifs abordables. Les passagers peuvent réserver en suivant quelques étapes faciles et prendre un taxi à sa porte. Le service est réglementé par une technologie avancée. Une équipe efficace de travailleurs bien formés utilise le système. Les conducteurs sont bien connus sur les routes et efficaces. Les passagers sont confrontés à différents problèmes pour se faire embaucher des taxis dans les stands. Mais le service de taxi de l’aéroport de Londres fournit sérieusement et sérieusement un service de transfert aux passagers. Si vous avez perdu quelque chose pendant le voyage, vous pouvez récupérer les pièces justificatives. Le service comprend votre besoin et ne vous laissera jamais tomber si vous pouvez en croire le service. Ce sera mieux si vous comparez le prix et lisez les articles publiés par le fournisseur. Une fois votre réservation confirmée, le prestataire organisera un taxi pour vous. Le chauffeur vous contactera pour l’informer de sa présence. Source : séminaire Londres.

Dans les airs la tête l’envers

La semaine dernière, ma femme et moi nous sommes rendus dans le Nord pour une activité un peu particulière qu’elle m’avait offerte quelques mois plus tôt : un baptême de voltige aérienne.
Je passerai sur les détails de cette activité extraordinaire mais ô combien remuante pour m’attarder sur un paysage que nous avons découvert par la suite, en poussant jusqu’à la fameuse mer du Nord : la Côte d’Opale. Un nom très beau pour un endroit qui l’est tout autant. Bien arrondie, entre Gravelines qui donne sur la mer du Nord et le domaine du Marquenterre qui plonge dans la Manche, voici donc la Côte d’Opale. Pourquoi ce nom, me direz-vous ? Il est en fait très bien choisi, puisqu’il fait référence à la teinte laiteuse des eaux, dans lesquelles se dissout la craie arrachée aux falaises. Les teintes de l’eau y sont proprement uniques. C’est par ailleurs le lieu de l’Hexagone qui est le plus proche de l’Angleterre. Il n’est donc pas étonnant d’y découvrir tant de liens entre les deux pays, à commencer par le tunnel sous la Manche. Mais, bien avant cette prouesse technique et technologique, il y eut cette fameuse rencontre du « Camp du drap d’or », au mois de juin 1520, dont on m’avait raconté l’anecdote au cours de mes études, et qui m’avait, je ne sais trop pourquoi, marqué. Ce nom légèrement pompeux désigne en fait une entrevue qui s’est déroulée près de Calais, entre Guines et Ardres, entrevue réunissant le roi d’Angleterre Henri VIII et le roi de France François Ier. Ils se retrouvaient pour tenter de contrer les appétits grandissants du nouvel empereur germanique Charles Quint. Les souverains français et anglais avaient déployé d’incroyables fastes lors de cette rencontre qui a duré plus de quinze jours. Pour éviter d’habiter chez l’un de leurs vassaux, les deux rois s’étaient fait aménager d’immenses tentes brodées d’or et de pierres précieuses ; ils avaient rivalisé d’adresse lors d’une lutte à mains nues pour finalement… ne rien décider. Ils se sont au final quittés bons cousins, et rien de plus ! Je crois que cette histoire m’avait marqué car, jusque là, je pensais que les puissants avaient quelque chose de plus que les simples mortels, qu’ils étaient sans doute plus intelligents, ou plus doués. J’étais jeune. Et il n’est plus possible de se faire de telles illusions quand on voit notre Président actuel à l’oeuvre. Me souvenir de cette histoire m’a plombé le moral, en définitive, et je vais en rester là pour aujourd’hui. Mais si vous avez un jour l’occasion d’aller sur la Côte d’opale, ou même d’essayer la voltige aérienne (coeur sensible s’abstenir), n’hésitez pas : les deux ont été une très belle expérience pour moi. Encore plus d’information sur cette activité de ce voltige aérienne à Lille en allant sur le site internet de l’organisateur.

voltige (9)

L’impact des IDE

Après deux décennies, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) et les fonds générés par les activités des firmes multinationales (FMN) originaires du « Nord » comme du « Sud », ont dépassé les autres sources de financements extérieurs des pays en voie de développement [1].

Ces dernières années, les IDE des multinationales du Sud offrent à leur tour de nouvelles perspectives et opportunités pour les économies émergentes. En effet, elles engendrent potentiellement des bénéfices à la fois pour le pays d’accueil mais aussi pour le pays d’origine. Parmi ces bénéfices, on trouve « l’augmentation de la compétitivité, un accès aux financements étrangers et au transfert de technologies, l’intégration dans la production mondiale et les réseaux de distribution, un accès sûr à des matières premières et des retombées économiques pour les firmes locales ». Aussi, il est à noter que les multinationales du Sud ont la particularité de s’internationaliser vers des pays plus pauvres et d’investir dans des pays considérés « peu intéressants » par les firmes du Nord. [2]

Cependant, au sein des pays qui attirent les IDE, les forces de transformations politiques et économiques créent une grande instabilité qui entraîne souvent des conflits violents. Le Rapport sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) indiquait qu’en 2000, 72 pays comportaient un risque pour les affaires internationales. [3] Dans cette conjoncture, le potentiel des conflits devient un enjeu incontournable pour les investisseurs qui transfèrent leurs activités dans ces zones. [4]

Pour promouvoir leurs produits et services, les firmes ont tout intérêt à ce que l’environnement dans lequel elles opèrent soit stable et en paix. Un certain degré de stabilité est indispensable pour favoriser et assurer l’entrée des investissements. En règle générale, les facteurs déterminants pour l’établissement des firmes à l’étranger sont principalement « la stabilité du gouvernement du pays hôte, l’absence de conflit interne et de tensions ethniques, les droits démocratiques et l’insertion de la loi et de l’ordre. » [4]

Concernant le secteur d’activité privilégié par les IDE, on constate que, dans plusieurs pays parmi les moins avancés, l’investissement direct est généralement concentré dans un petit nombre de secteurs, plus particulièrement dans les mines et l’extraction de minerais. [1] Ainsi, en 2003, les plus gros bénéficiaires des apports bruts d’IDE étaient la Guinée équatoriale, l’Angola, le Soudan, le Nigeria et le Tchad, où la majorité des investissements sont liés à la prospection et l’extraction pétrolières. [1] Or, la gestion de terres et de ressources naturelles (GRN) est très souvent la cause des conflits intra et inter-étatiques dans ces pays. [5]

En termes pratiques, si les firmes multinationales décident d’investir dans certaines zones à risques, elles se doivent de trouver des moyens d’opérer en accord avec les normes internationales et d’évaluer si leurs opérations contribuent effectivement à ne pas accroître l’inégalité ou l’instabilité déjà existante. Au-delà de la coordination de leurs activités, les entreprises étrangères peuvent pro-activement créer de la valeur positive au sein du pays-hôte en développant un meilleur impact social, en appuyant la constitution ou le renforcement d’institutions civiques ou en soutenant des actions collectives locales. [6] Plus généralement, l’action collective des firmes peut être particulièrement adaptée pour aborder les questions politiquement sensibles comme la corruption et les violations des droits humains. Les firmes peuvent ainsi jouer un rôle dans les processus de réconciliation et de construction de la paix.

De nouveaux types de partenariats intersectoriels entre le monde des affaires, le gouvernement et la société civile peuvent également être des mécanismes précieux pour aborder les questions complexes associées à la prévention des conflits. A ce titre, The National Business Initiative en Afrique du Sud [7] ou encore The Philippines Business for Social Progress [8] sont des exemples de coalitions d’ »affaires dans la société » qui s’engagent dans des activités en faveur de la paix et qui permettent aux multinationales d’apporter une plus-value véritablement bénéfique au niveau local.

Par Nathalie Denéchère

Bibliographie :

[1] OCDE, Revue de l’OCDE sur le développement, Annexe A : Les tendances de l’aide et de l’investissement privé au service du développement, 2005/2 (no 6), Disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.cairn.info/revue-de-l-ocde-sur-le-developpement-2005-2-page-43.htm

[2] Introduction au développement international, approches, acteurs et enjeux, Sous la direction de Pierre Beaudet, Jessica Schafer et Paul Haslam, Chapitre 10 : Les firmes multinationales et le développement, Paul A. Haslam, p.

Torture et autres mauvais traitements aux USA

Lors d’une interview filmée le 25 janvier de l’année dernière, le président Trump s’est déclaré favorable à la torture et a affirmé qu’il ferait « confiance » au ministre de la Défense, au directeur de la CIA et à d’autres personnes pour décider si les États-Unis devaient y avoir recours. Rien n’a été fait pour mettre un terme à l’impunité pour les violations systématiques des droits humains – actes de torture et disparitions forcées notamment – perpétrées dans le cadre d’un programme de détentions secrètes mené par la CIA à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Au moins trois personnes soupçonnées d’avoir été impliquées dans le programme de détentions secrètes ont été nommées par le président Trump à des postes de premier plan : Gina Haspel, choisie en février comme directrice adjointe de la CIA, Steven Bradbury, désigné directeur juridique du ministère des Transports, et Steven Engel, nommé à la tête du Bureau du conseil juridique (OLC) du ministère de la Justice. Selon diverses informations, Gina Haspel était cheffe d’état-major de la CIA en Thaïlande en 2002, à l’époque où l’agence dirigeait un « site noir » où au moins deux détenus ont été soumis à la torture et à une disparition forcée. Elle a par la suite été cheffe d’état-major auprès du directeur du Centre de lutte contre le terrorisme, la branche de la CIA qui dirigeait le programme de détentions secrètes. Responsable par intérim de l’OLC entre 2005 et 2009, Steven Bradbury a rédigé un certain nombre de notes à la CIA donnant une caution juridique à des méthodes d’interrogatoire et à des conditions de détention contraires à l’interdiction internationale de la torture et des autres mauvais traitements. Steven Engel a également participé à la rédaction d’une de ces notes alors qu’il était responsable adjoint de l’OLC en 2007. Le 7 novembre, le Sénat a confirmé sa nomination par 51 voix contre 47. Il a approuvé le 14 novembre celle de Steven Bradbury par 50 voix contre 47. La nomination de Gina Haspel ne nécessitait pas l’approbation du Sénat. Le procès devant un jury civil de James Mitchell et John « Bruce » Jessen, deux psychologues engagés par la CIA qui ont joué un rôle prépondérant dans son programme de détention, devait s’ouvrir le 5 septembre, mais un règlement à l’amiable a finalement été conclu en août. Le 19 juin, la Cour suprême a statué sur un recours formé contre d’anciens hauts responsables américains par des personnes d’origine arabe ou sud-asiatique qui faisaient partie des centaines d’étrangers placés en détention aux États-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Ces personnes avaient été détenues pendant plusieurs mois dans des conditions éprouvantes après les attentats et dénonçaient de multiples atteintes aux droits humains. La Cour suprême a indiqué que, si leurs allégations étaient avérées, alors ce qui était arrivé à ces détenus « était dramatique » et que « rien dans ce jugement ne devait être interprété comme excusant le traitement auquel ils affirmaient avoir été soumis ». Cependant, elle a statué que la procédure ne pouvait pour l’essentiel pas se poursuivre, perpétuant ainsi le blocage systématique des recours en justice dans les affaires concernant des violations des droits humains dans le contexte de la lutte contre le terrorisme depuis les attentats de 2001.

Le vin du Maroc

Voilà quelques années, Zakaria Wahby ne connaissait rien au vin. Pourtant, il y a quelques mois, ce jeune Marocain a été couronné du titre de meilleur sommelier du pays. Une première dans le Royaume chérifien, qu’il représentera lors du prochain concours du meilleur sommelier du monde, en 2019 à Anvers. Une exception dans le monde musulman. Longtemps terre de vignobles, puis abandonné par les vignerons français à la fin du protectorat, le Maroc a relancé sa production de vin dans les années 1990, marquant le début d’une nouvelle ère pour ses « vins du soleil ». Aujourd’hui, si l’art de la sommellerie est encore dominé par des étrangers venus explorer la viticulture marocaine, le concours du meilleur sommelier entend donner la voix à des ambassadeurs locaux. Et c’est donc Zakaria Wahby qui a été reconnu par ses pairs et désigné pour imposer le vin chérifien sur la planète des grands crus. Originaire de Benslimane (au nord de Casablanca), il est, à tout juste 30 ans, assistant chef sommelier au Royal Mansour, somptueux palace de Marrakech voulu par le roi Mohammed VI pour y accueillir ses invités de marque. Comme la plupart des sommeliers marocains, Zakaria Wahby est autodidacte ou presque – il a été aidé par de grands professionnels français qu’il a croisés sur son chemin. « Au Maroc, il n’existe pas de formation pour préparer ce métier », indique Michèle Chantôme, présidente de l’Association des sommeliers du Maroc (ASMA), à l’initiative du concours. Même dans les écoles d’hôtellerie, on n’évoque que très rapidement le sujet, « trop délicat », puisque la vente des boissons alcoolisées n’est légale que pour les non-musulmans. En théorie. Car on cultive une certaine hypocrisie au Maroc, où 85 % de la production est consommée sur place, et pas uniquement par les touristes.

Réutilisation indirecte d’eau rendue potable dans la pratique à San Diego

À San Diego, on consomme de l’eau recyclée parce que la ville importe 85 % de son eau du nord de la Californie et du fleuve Colorado, dans lequel les communautés en amont telles que Las Vegas rejettent des eaux usées qui sont ensuite traitées pour être utilisées comme eau potable. En raison des récentes restrictions sur l’eau provenant du nord de la Californie et de la sécheresse sur le fleuve Colorado, San Diego, qui recycle les eaux usées pour l’irrigation, a investi 11,8 millions de dollars américains dans une étude sur la réutilisation indirecte d’eau rendue potable. Le projet pilote à l’usine de récupération de l’eau de North City s’est achevé en 2013. À ce moment-là, son installation de purification d’eau avancée produisait quotidiennement près de 3 800 000 litres d’eau purifiée, bien qu’aucune eau n’était envoyée dans le réservoir. La réutilisation indirecte d’eau rendue potable est plus économique pour San Diego que le recyclage d’eaux d’égout pour l’irrigation, car l’eau d’irrigation devrait être transportée dans des tuyaux violets spéciaux afin de la séparer de l’eau potable, et que l’extension des infrastructures de tuyaux violets serait plus onéreuse que la réutilisation indirecte de l’eau. Recycler l’eau est également moins cher que dessaler l’eau de mer. Dans le Comté d’Orange, par exemple, la réutilisation indirecte d’eau rendue potable coûte 800 à 850 dollars américains pour produire suffisamment d’eau potable pour deux familles de quatre personnes pendant une année. Le dessalement d’une quantité égale d’eau de mer nécessiterait 1 200 à 1 800 dollars américains en raison de la quantité d’énergie nécessaire. Pour faire face à sa population croissante et à l’intrusion du sel dans les eaux souterraines, le Service des eaux du Comté d’Orange en Californie a ouvert sa station de récupération de l’eau dernier cri, d’une valeur de 480 millions de dollars américains, la plus grande du pays, en janvier 2008. Son coût d’exploitation s’élève à 29 millions de dollars américains par an. Après le traitement avancé de l’eau, la moitié de l’eau recyclée est injectée dans l’aquifère pour créer une barrière contre l’intrusion d’eau salée. L’autre moitié est envoyée vers un bassin de percolation pour une filtration supplémentaire par les sols, puis après environ six mois, elle termine sa course dans les puits d’eau potable. En 2011, sa production journalière était estimée à plus de 300 millions de litres d’eau.