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Choisir son école de parapente

Le parapente est un sport aérien exaltant et accessible qui permet aux individus de s’élever dans le ciel avec une grande facilité. L’activité consiste à utiliser un aéronef en vol libre, lancé par un pied, appelé parapente. Ce sport procure une incroyable sensation de liberté et offre des vues aériennes uniques des paysages, ce qui en fait l’un des sports préférés des amateurs d’aventure. Dans cette conversation, nous étudierons les techniques impliquées dans le parapente, de la préparation à l’exécution, afin de garantir un voyage aérien sûr et agréable.

Avant que quiconque puisse prendre son envol, une préparation complète et une formation adéquate sont essentielles. Les aspirants parapentistes doivent d’abord s’inscrire dans une école de parapente agréée. Les plans de formation, généralement dirigés par des instructeurs expérimentés, traitent de la compréhension théorique, notamment des conditions météorologiques, de la navigation et de la théorie du vol en ligne. La formation pratique comprend la gestion du sol, le décollage, les manœuvres aériennes et les techniques d’atterrissage.

Un kit de parapente se compose d’une aile ou d’une voilure, d’un entonnoir et d’un parachute de secours. L’aile, fabriquée à partir d’un textile de haute technologie, est conçue pour capturer l’air et produire de la portance. La sellette attache l’aviateur à l’aile et lui permet de s’asseoir pendant le vol en ligne. Il est essentiel de se familiariser avec cet équipement sous la conduite d’un instructeur qualifié.

Le pilotage au sol est une compétence cruciale pour contrôler le parapente sur terre. Il s’agit de savoir comment déballer, étaler et gonfler correctement l’aile en fonction du vent. Les pilotes s’entraînent à manœuvrer l’aile au sol, en gérant sa trajectoire et ses actions grâce aux suspentes et à la sellette. La maîtrise de la gestion au sol renforce la confiance et la sécurité, réduisant considérablement le risque d’accident au décollage et à l’atterrissage.

Le décollage est en fait une étape critique du parapente et peut être effectué à partir d’un certain nombre de terrains, y compris les collines et les terrains plats. La technique la plus courante est le décollage avant, que l’on retrouve dans des conditions de vent léger. Le pilote s’élance vers l’avant avec toute l’aile traînante, tirant l’aile dans l’air en créant suffisamment de force et de vitesse. Par vent plus fort, la méthode de décollage opposée est utilisée : le pilote rencontre l’aile pour l’amener, la contrôle au-dessus de la tête, puis se retourne pour commencer à courir et à décoller.

Connaître et interpréter les conditions météorologiques est essentiel pour pratiquer le parapente en toute sécurité. Les pilotes doivent apprendre à lire les prévisions météorologiques, à identifier les conditions atmosphériques stables et instables, et à décider du moment où ils peuvent décoller en toute sécurité. La direction et la vitesse du vent, l’activité thermique et les changements météorologiques potentiels sont des facteurs critiques qui influencent les sessions de parapente.

Une fois en l’air, le pilote navigue en utilisant les freins pour se diriger et les changements de poids à l’intérieur de l’entonnoir pour l’équilibre et le contrôle de la trajectoire. Les manœuvres simples consistent à tourner, baptême en parapente à contrôler la vitesse et à gérer l’altitude. Les stratégies avancées, telles que l’utilisation de courants d’air chauds pour atteindre l’altitude, requièrent beaucoup plus d’habileté et d’expérience, mais peuvent considérablement allonger la durée et la satisfaction des vols.

La sécurité est primordiale en parapente. Les pilotes doivent toujours porter un casque et il leur est conseillé d’utiliser des équipements de protection supplémentaires tels que des genoux et une protection dorsale. Il est également essentiel de savoir comment gérer les situations d’urgence. Les pilotes s’entraînent à déployer le parachute de secours pendant leur formation, afin de s’assurer qu’ils peuvent réagir rapidement dans des situations imprévues.

L’atterrissage est la phase finale du vol. L’objectif est d’approcher le site d’atterrissage face au vent, ce qui permet un atterrissage réduit et mieux maîtrisé. Les pilotes d’avion apprennent à utiliser les systèmes de freinage pour réduire la vitesse d’envol juste avant de toucher le sol, ce qui garantit un atterrissage en douceur. De bonnes techniques d’atterrissage permettent d’éviter les blessures et les dommages au matériel.

Les pilotes de parapente doivent connaître les réglementations locales et respecter les directives environnementales. Il peut s’agir de comprendre les restrictions de l’espace aérien, d’obtenir les autorisations nécessaires et d’adhérer aux règles spécifiques du site web établies par les organisations de vol de la communauté ou les autorités respectives.

Le parapente est un sport gratifiant qui combine l’activité physique avec les défis psychologiques de la navigation aérienne et de l’analyse des conditions météorologiques. Bien qu’il offre des expériences passionnantes et des paysages incomparables, il exige le respect des protocoles de sécurité et des conditions météorologiques. Avec un encadrement correct et une approche prudente, le parapente peut être une activité sans risque et immensément agréable pour les aventuriers qui cherchent à explorer le ciel.

 

Se faire le pont de Brooklyn

Il mesure presque 2 km de long, incentive à New York je vous conseille de le traverser à pied. Il n’y a que des avantages d’aller de Manhattan à Brooklyn en passant par le Brooklyn Bridge à pied. D’une part les voitures et les piétons sont séparés, donc aucun danger. Mais c’est surtout pour le paysage, vous aurez une vue magnifique sur tout Manhattan et Brooklyn, mais aussi sur la statue de la liberté. Sans oublier que c’est quand même quelque chose de mythique de marcher sur ce célèbre pont. Je ne vous le cache pas, c’est quand même un peu long, donc pensez à prévoir du temps devant vous et surtout de bonnes chaussures. Oui, en voyage à New York on recherche souvent d’où avoir la plus belle vue. Attention nous étions en avril et il y avait pas mal de vent. On oublie donc les chapeaux pour la photo sinon vous risquerez de le retrouver dans l’eau.

Pour continuer les recherches sur cette fameuse chaise, l’armée a mis à disposition une base désaffectée de Montauk avec du matériel comme un générateur et un vieux radar. Toute la base était reliée par des tunnels souterrains dont certains n’étaient accessibles que par la mer. En 1971, les expériences ont démarré et toutes étaient sur la manipulation du cerveau et le contrôle mental. Chaque essai était effectué sur des personnes volontaires, mais très peu ont survécu à ces expériences. En effet, ils ont subi des lésions cérébrales et aux poumons. De plus, 250 000 habitants de Long Island ont été victimes de ces tests sans en avoir été averti préalablement. Par ailleurs, ces expériences ont permis de créer un signal qui pouvait placer une personne dans un état second dans lequel elle devenait complètement malléable. En parallèle, ils ont travaillé sur le voyage dans le temps qui s’est rapidement généralisé. La chaise de Montauk a servi à lire dans les pensées des volontaires et à les transmettre sur un écran. Durant de nombreuses années, les recherches ont continué pour que la chaise soit totalement fiable. De plus, grâce à cela les scientifiques ont pu matérialiser des objets simplement avec leur pensée. Aujourd’hui, nous ne savons pas jusqu’où ont pu aller ces travaux, mais ce qui est certain, c’est que ceux-ci ont continué dans le but de contrôler la population. A partir de 1979, ils se sont concentrés sur le voyage dans le temps et pour cela, ils ont collaboré avec des civilisations extraterrestres.

Le ferry de l’East River Ferry effectue des arrêts tant au nord qu’au sud. La ligne G traverse également le district. La station Bushwick-Aberdeen () dessert Bedford Avenue et la station Chauncy Street dessert Marcy Avenue sur les lignes . On trouve un arrêt de bus aux stations Marcy Avenue et Myrtle-Wycoff à Bushwick. Le bus B39 passe le pont de Williamsburg ainsi que les lignes et descend sur Lower East Side. Si vous êtes intéressé par LINK, veuillez consulter notre page d’accueil. Bedford Avenue – La zone autour de la station de métro Bedford Avenue est aussi animée que touristique, on peut notamment y voir de nombreux hipsters. 19 h – 22 h, sam.-dim. Midi-18 h. – Un petit musée comprenant divers objets en rapport avec l’histoire de la ville. 19 h sur rdv. Galerie fondée par deux artistes, Todd Rosenbaum et Cecilia Biagini. Promeut l’art contemporain local qu’ il s’agisse de peinture, sculpture, photo ou installation multimédia. 18 h. – Le bâtiment date de 1867, il s’agissait d’une banque à l’époque. Source: New York.

Sous les robes

Reluquer des robes sans avoir l’air d’un pervers, ce n’est pas donné tous les jours. Mais c’est pourtant ce que j’ai fait la semaine dernière, en me rendant à Paris pour y suivre mon premier cours d’oenologie. Là, on ne conseille pas seulement de regarder, mais aussi de sentir et de goûter ! Si je voulais suivre un cours de ce type, c’est parce qu’il permet à mon sens de faire une expérience impossible à réaliser chez soi : sérieusement, qui serait prêt à ouvrir cinq bouteilles millésimées au cours d’une même soirée sans les finir ? Et recracher le contenu d’un verre plutôt que de l’avaler ? Bon, pour être honnête, j’appréhendais un peu d’atterrir dans une pub Bordeau Chesnel, où tous les participants, docteurs ès oenologie, me regarderaient de haut en bas en me disant : « nous n’avons pas les mêmes valeurs ». Mais tout s’est heureusement bien passé, et l’atelier s’est déroulé dans une ambiance détendue et conviviale. J’ai pu déguster (à l’aveugle, histoire de ne pas se laisser influencer par le nom) six vins d’exception (et qui plus, à des prix relativement abordables) provenant de différentes régions de France. J’ai bien apprécié d’avoir goûté à des vins qu’on peut ensuite acheter, plutôt que de goûter à des crus extrêmement rares qu’il est impossible de se payer en dehors de ce cadre. Côté participant,s tous les âges étaient présents ; les cours d’oenologie s’adressent à toutes sortes de publics, et cela va du simple bizut à l’aficionado. Cela dit, il ne faut pas s’attendre à devenir un un fin connaisseur après 3 heures de formation. C’est très intéressant à vivre et cela permet de connaître le vocabulaire adéquat pour décrire un vin, mais on n’en ressort pas transfiguré, non plus. On apprend par exemple à séparer le goût de l’alcool, en plaçant le vin sous la langue et en le faisant bouillonner en inspirant par la bouche. On apprend à mettre des mots sur des impressions, notamment en découvrant les grandes palettes aromatiques (végétal, animal, minéral, fruité…). Mais on est encore loin, à la sortie, de pouvoir déterminer d’après la robe d’où vient tel vin, où il va et dans quel état il erre. En dépit de ça, si vous n’avez jamais tenté l’expérience, je vous la recommande. Vous ne dégusterez plus du tout le vin de la même manière. Suivez le lien vers ce très bon cours d’œnologie.

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Les réseaux sociaux, les connexions mobiles et leur contenu en Chine

En Chine il est essentiel : / d’être référencé sur le moteur de recherches Baidu. / que les informations soient traduites en pinyin (chinois simplifié), l’anglais ne suffit pas. / que le site soit hébergé en Chine (.cn), notamment du fait d’importantes différences de vitesses de chargement, avec le nom en pinyin. / La présence sur le web ne se résume plus seulement à un nom de domaine ou à un bon référencement. Le meilleur outil de communication sur ce marché reste les médias sociaux chinois ; ils sont la première source d’information pour les voyageurs. Ces derniers aiment lire les avis et conseils, vérifier sur les forums la réputation de l’agence de voyage et de ses services et enfin solliciter leur réseau en posant des questions à leurs proches. Hyper connectés, les millenials chinois (20-35 ans) vivent au quotidien une expérience globale de l’information et de la culture. Les « comptes officiels WeChat » et les « WeChat Moments » sont pour cette cible la première source d’information pour le voyage (à respectivement 48% et 47%), devant les sites internet qui représentent 42%. D’une manière générale, les principaux réseaux sociaux ont un impact considérable / Sina Weibo, « twitter chinois », service de microblogging : 600 millions d’utilisateurs (mais seulement 212 millions actifs mensuellement) dont 85% d’utilisation sur smartphone. Le phénomène des Key Opinion Leaders (KOL) est très présent sur Weibo. C’est un formidable outil marketing pour promouvoir une destination et un produit touristique. / WeChat messagerie textuelle et vocale // WeChat a dépassé les 700 millions d’utilisateurs actifs mensuels (dont 70 millions hors de Chine) en avril 2016 // 90% des utilisateurs de mobiles utilisent WeChat // 80% des plus hauts revenus utilisent WeChat // 10 millions de marques ou d’organismes ont un compte WeChat // 55,2% des utilisateurs consultent leur compte plus de 10 fois par jour, avec un temps de connexion moyen de 40 minutes/jour // 200 millions d’utilisateurs ont une carte de crédit attachée à leur compte. / Baidu : moteur de recherche chinois, 1er réflexe des touristes chinois / Tuniu : forum très populaire qui permet aux touristes chinois de choisir une agence de voyage, de vérifier sa réputation, la qualité de son offre touristique, ses services… / Qyer : réseau social chinois orienté voyages qui permet aux voyageurs de partager leurs expériences / Renren : équivalent de Facebook / Youku : équivalent de Youtube / Daodao : équivalent de Tripadvisor L’impact de ces médias est amplifié par le développement exponentiel des connections mobiles : / La Chine compte 688 millions d’internautes dont… / … 600 millions sur mobiles, soit 90% des internautes, soit encore 40% de la population. / Une croissance de 30% par an / 75% des smartphones sont sous Android / 90% des utilisateurs de médias sociaux le sont exclusivement via des mobiles Au-delà des réseaux sociaux chinois, d’autres canaux en ligne leurs sont complémentaires tels que les forums touristiques, Wechat Add, les plateformes vidéo, les plateformes Live vidéo et les moteurs de recherche.

Décollage en Fouga

Lors d’un voyage à Alberta (Canada), j’ai découvert dans un journal local qu’une société essayait de mettre en place des vols en avion de chasse dans la région, avec passages au-dessus du lac Moraine. Cet effort choquait les habitants, tout comme il m’a choqué. Pour ceux qui ne connaissent pas cet endroit, ce lac cristallin est une merveile à contempler. Il est surplombé par les sommets coiffés de neige du mont Wenkchemna, dont 914 mètres de parois verticales ferment son rivage oriental. A une époque, ce paysage spectaculaire figurait même au dos du billet canadien de 20 dollars ! Ce lac n’a pas été créé par la moraine ou les débris d’un glacier comme son nom pourrait le laisser supposer, mais par un vaste glissement de rochers du mont Babel. Son étonnante couleur bleu irridescent est due aux fines particules du till glaciaire, qui s’écoulent dans le lac en été lors de la fonte des glaciers en altitude. Ces particules absorbent les couleurs du spectre visible à l’exception du bleu qui, lui, est réfléchi. Ce magnifique lac aux eaux turquoise miroitantes est appelé le « joyau des Rocheuses ». Toute la zone du lac fait partie du Banff National Park, le premier des parcs nationaux canadiens, créé en 1885. Cet endroit est idéal pour observer une grande variété d’espèces sauvages, dont l’ours noir et le grizzly, le mouflon d’Amérique, la chèvre de montagne, le wapiti et l’orignal. De nombreuses pistes de randonnée partent du lac Moraine pour quadriller les montagnes environnantes. L’une d’elles s’élève à plus de 700 mètres au-dessus du lac – une des plus hautes altitudes pour un sentier de randonnée dans les Rocheuses canadiennes. Le lac Moiraine ne se trouve qu’à 15 kilomètres de son voisin plus connu, le lac Louise, mais il est beaucoup moins fréquenté. Un pavillon réputé pour son architecture se trouve sur ses rivages, cette construction à colombages est dotée de vastes baies qui permettent d’admirer le lac et les montagnes environnantes. Il est impossible de ne pas être séduit par cet espace naturel, qui offre en outre la possibilité de faire du canoë, des excursions, d’observer la nature et de pratiquer l’escalade. Il me semble qu’un avion de chasse n’a absolument rien à faire en un tel endroit, et gâcherait grandement sa beauté naturelle ! Même si le projet n’en est qu’aux rumeurs, je pense qu’une telle absurdité n’aurait même pas été envisageable en France. Et je suis heureux de constater que notre pays prenne un plus soin de son patrimoine environnemental. Si je suis loin d’apprécier toutes les restrictions qu’on trouve en France (notamment, en matière de création d’entreprise), j’apprécie tout de même que ces vols soient davantage réglementés et cadrés. Pour tout savoir sur le vol en Fouga Magister, suivez le lien.

Se jeter dans le vide

Prêt pour un billet aux sensations fortes ? Parce qu’aujourd’hui, je vous raconte l’une des plus grandes expériences à réaliser au cours d’une vie : un saut en parachute. Plus de 2000 mètres en chute libre et presque autant en parachute ! Mon aventure a eu lieu dans les Hautes-Alpes, alors que j’étais de passage pour quelques jours. Depuis le lever, j’avais une boule au creux du ventre. La journée était pourtant parfaite. Pas un nuage en vue : le ciel était parfaitement bleu. Mais ce matin-là, je ne voyais pas le bleu du ciel ; je voyais surtout l’immense vide dans lequel je n’allais pas tarder à tomber. Ce jour-là, le ciel auquel on ne prête pas vraiment attention était chargé de sens. Rendez-vous à l’aéroport, avec une bande d’amateurs de sensations fortes, pour un saut en tandem. Le staff, très professionnel, me présente la partie théorique pendant une quinzaine de minutes : je hoche la tête, je souris, je réponds même aux questions. Mais au fond de moi, cette boule au ventre est en train de prendre les dimensions d’une boule de bowling. Puis vient le moment tant attendu (et tant redouté !). On embarque à bord, direction le point de largage. Nous grimpons à 4000mètres d’altitude, et on peut sentir dans la carlingue monter l’appréhension. Des quatre bleus qui vont se lancer dans le ciel ce matin-là, je ne suis pas le plus à plaindre : l’un de nous semble prêt à paniquer. Heureusement, les moniteurs semblent avoir l’habitude : ils arrivent à convaincre le gars d’aller jusqu’au bout. Cette fois, il est impossible de reculer. Le responsable ouvre la porte de l’appareil, et les deux premiers sautent déjà. C’est mon tour. Je m’approche avec appréhension du rebord. La vue est juste hallucinante. Avant de commencer à trop réfléchir, je me lance, avec le moniteur dans le dos. C’est parti ! Une minute entière de chute libre à près de 200 kilomètres à l’heure ! Chaque seconde est un pur moment de bonheur. Mon sang n’a plus un seul globule, à cet instant : c’est de l’adrénaline à l’état pur. Puis le moniteur ouvre le parachute à 1500m d’altitude, et me laisse ensuite aux commandes pour gérer notre descente. 7 minutes de promenade les pieds dans le vide, à admirer la terre loin en dessous, à sentir le vent fouetter son visage, à sentir la résistance de l’air dans le parachute, à voir la terre se rapprocher de plus en plus vite. Vient l’atterrissage, évidemment trop tôt, et c’est le moniteur qui reprend les rênes. Léger moment d’appréhension. Mon père m’a souvent raconté des histoires de parachutistes se brisant les jambes au moment de l’atterrissage. Mais il faut dire que ses histoires datent un peu. Avec les progrès du matériel, l’atterrissage ne s’avère pas plus difficile que la descente d’une marche d’escalier. Sain et sauf, le coeur encore battant, je regarde le ciel : il ne sera plus jamais pareil. Suivez le lien pour en savoir plus sur ce saut en parachute!

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En montgolfière au dessus d’Orsan

De passage dans le Cher (où je me suis rendu pour effectuer un vol en montgolfière), j’ai découvert sur le retour un lieu étonnant : le prieuré d’Orsan. Ayant vu mes parents passer toute leur vie au jardin, à jardiner et à s’occuper de leurs légumes, je ne pouvais que tomber sous le charme de cet endroit. Mais ce jardin-là a quelque chose de plus : c’est un lieu surprenant qui donne véritablement l’impression de voyager dans le temps. On peut en effet respirer à Notre-Dame-d’Orsan un authentique parfum de Moyen Âge, dans un décor monastique qui a été réinventé à partir d’enluminures et de tapisseries de l’époque. Situés au cœur du Berry, ces jardins signent l’une des plus belles réussites d’inspiration médiévale. Ils sont l’œuvre de deux architectes, Sonia Lesot et Patrice Taravella. À la fois lieux de recueillement et nourriciers, les différents enclos s’accordent à merveille avec les pierres du prieuré. Le jardin, divisé en une dizaine de chambres de verdure, permet de cheminer dans diverses atmosphères. J’ai particulièrement aimé le jardin de simples, constitué de quatre grands carrés surélevés, retenus par des plessis de branches. Ce découpage de l’espace suscite une forte impression d’harrnonie et de repos. Le potager arômatique donne la même impression, un peu plus foisonnante. Divisé en neuf carrés de légumes, il s’habille de gargantuesques tapis de courges en fin d’été. Le potager est encadré par des plantations de légumes tuteurés, qui alimentent le restaurant La Table d’Orsan (difficile de faire plus frais que là !). Petits fruits et arbres palissés jalonnent quant à eux les autres enclos, s’accrochant sur des arches et des tuteurs naturels, faits de bois de châtaignier ou de noisetier. Toutes les structures en bois – plessis tressés, pergolas et berceaux – sur lesquelles sont guidés légumes ou plantes grimpantes, contribuent à la magie du lieu. De façon inattendue, certaines plantes sont également palissées sur des fagots, des tipis, ce qui structure le jardin dans un esprit tout à fait original et contemporain. La prochaine fois que vous passerez par le Berry, ne manquez pas d’aller visiter ce lieu étrange et à part. Et si vous aimez les expériences originales, je vous recommande vivement le vol en montgolfièrevol en montgolfière (suivez le lien pour le contact du prestataire). C’est un pur moment zen qu’on éprouve en contemplant le monde depuis les airs, avec le vent sur le visage, et sur fond de coucher de soleil !

On se rapproche de Pluton

La Nasa a confirmé mardi soir le succès de la mission de sa sonde New Horizons, qui a réussi à s’approcher très près de Pluton plus tôt dans la journée, collectant ainsi de nombreuses données qui permettront d’en savoir plus sur cette planète. C’est un succès, et un soulagement. Les techniciens de l’Agence spatiale américaine ont confirmé mardi avoir reçu une transmission vers 20h55 (00h55 GMT mercredi) de la sonde New Horizons, la sonde la plus rapide envoyée par l’homme dans l’espace il y a 9 ans. Les techniciens avaient des raisons de s’inquiéter: New Horizon a frôlé Pluton à plus de 49 000 km/h et à cette vitesse une collision même avec un débris de la taille d’un grain de riz aurait pu s’avérer catastrophique. Les secrets de Pluton bientôt percés? Grâce aux premières données envoyées par New Horizons ces derniers jours, les chercheurs ont déjà pu confirmer la présence de glace sur les pôles, ont affiné les mesures sur la taille exacte de la planète naine et ont pu observer une magnifique tache claire en forme de coeur sur sa surface. De la taille d’un piano, la sonde New Horizons dispose de sept instruments de mesures qui lui ont notamment permis d’analyser la composition de l’atmosphère de Pluton, sa géologie, de relever la température à sa surface et de prendre des photos. Durant une fenêtre de quelques heures, la sonde a emmagasiné un maximum d’images et d’informations sur Pluton, dont on sait pour le moment peu de choses. La sonde va commencer à envoyer ces précieux matériels qui permettront de répondre à de nombreuses questions sur Pluton à partir de mercredi. Il lui faudra au total 16 mois pour transmettre l’intégralité des données qu’elle a collectées durant son survol historique de la planète naine. New Horizons poursuit à présent sa route pour aller observer la ceinture de Kuiper, un vaste amas de débris au-delà de l’orbite de Neptune.

Un nouveau parfum

Quand ma femme m’a offert une séance pour assister à un atelier de parfum, il y a deux mois, je lui ai dit à quel point j’étais ravi de cette idée. Tout en regrettant, évidemment, qu’elle ne m’ait pas acheté un nouveau smartphone. Et pourtant. Avec le recul, et maintenant que j’ai effectué cette activité tout récemment (samedi dernier), je dois admettre que c’était un excellent choix de cadeau, en définitive. Car j’ai particulièrement apprécié l’expérience. J’ai réalisé cette activité dans le berceau de la parfumerie : Grasse. C’est là que j’ai eu l’occasion de me rendre compte que la création d’un parfum était un véritable casse-tête. Je l’ai compris dès mon arrivée, une fois en position devant mon orgue à parfums : un bureau couvert de 127 fioles contenant chacune une odeur. Autant d’univers olfactifs à explorer et associer pour faire son propre parfum… Les parfums vendus dans le commerce se composent de 100 essences différentes. Durant l’atelier, nous n’en avons associé qu’une vingtaine. Cela peut paraître relativement simple, mais c’est en effet déjà un sacré exploit. Les essences qui composent un parfum servent à créer trois notes (tête, coeur, fond), qui doivent s’équilibrer de manière à créer un tout. Un tout loin d’être évident. Il est très facile de faire un mauvais patchouli, mais beaucoup plus difficile de créer un parfum complexe, délicat. Il suffit de se tromper d’une seule goutte pour ruiner un mélange. Il est d’ailleurs heureux que nous avions eu droit à trois essais et que nous avons pu repartir avec le meilleur ! La chose la plus importante que je retiendrai de ce cours, c’est qu’il faut lâcher prise, se laisser porter par ses sens. Quand on est trop cérébral, on se trompe systématiquement. Par exemple, vous mettriez de la lavande dans un parfum pour homme, vous ? Et vous auriez tort de ne pas oser, car c’est effectivement la lavande qui crée cette note masculine aux parfums pour homme. Il m’aura fallu un peu de temps pour parvenir à me laisser guider par mon nez, mais c’est justement ça qui fait d’un tel atelier une expérience très enrichissante. Et je dois dire que le fait de porter un parfum unique n’est pas désagréable. Surtout que ma femme l’apprécie beaucoup… Si l’expérience vous tente allez sur le site du spécialiste de création de parfum.

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