Une caméra pour protéger tout le monde

Contrairement à ce que certains pensent, la France n’est pas un pays figé. La preuve : maintenant, les contrôles d’identité doivent être systématiquement filmés dans 23 zones de sécurité prioritaires du pays. Les policiers et gendarmes sont équipés de 2600 caméras portatives. Ces zones comprennent des ZSP en petite et grande couronne de Paris, ainsi que dans des départements tels que les Alpes-Maritimes.
Ce n’est pour le moment qu’une expérimentation, dont la durée maximale n’excèdera pas un an. Mais c’est à l’évidence une mesure qui évitera sans doute bien des problèmes à l’avenir. Ce procédé est à l’oeuvre depuis pas mal de temps à l’étranger, et a franchement démontré sa valeur. Le but de ce système est de tranquilliser les personnes dans le cadre d’un contrôle : les fonctionnaires peuvent ainsi fournir la preuve qu’ils ont respecté la procédure à la lettre, et les habitants peuvent avoir la preuve en cas de dérive. C’est donc un système où tout le monde y gagne. Fin du fin, ces caméras portatives permettent de ne plus raconter les détails de chaque intervention à l’écrit, ce qui réduit énormément la lourdeur administrative.A la fin de ce test grandeur nature, la police et la gendarmerie fourniront au ministre de l’Intérieur un rapport examinant l’impact de cette procédure sur le déroulement des contrôles d’identité. Si cette mesure est déployée à l’échelle nationale, des controverses comme celles du jeune Théo en Seine-Saint-Denis pourraient bien appartenir au passé. L’initiative devrait être bien accueillie ! D’autant que Bruno Le Roux a annoncé que le nombre de caméras allait être doublé dans les mois qui viennent.

Dans un hélico

La semaine dernière, j’ai réalisé un tour en hélico à Toulouse et je dois dire que j’ai bien apprécié la découverte. Il faut dire que les conditions étaient réunies pour que le vol soit optimal. Le temps était parfait : il n’y avait aucun nuage à l’horizon, et le pilote nous a accueillis chaleureusement dès notre arrivée. Après nous avoir exposé les règles de sécurité, il nous a fait embarquer dans le cockpit, nous avons attaché nos ceintures et mis le casque (qui n’est pas obligatoire, mais s’avère particulièrement utile pour entendre les commentaires du pilote : les rotors font en effet un boucan d’enfer une fois en vol). Puis quand tout a été en place, nous avons décollé en moins d’une seconde. Un vol en hélicoptère est très différent d’un vol en avion. L’hélico n’a en effet pas besoin de prendre son élan pour décoller : le départ se fait donc tout en douceur. Mais une fois là-haut, on ressent à l’inverse plus de choses qu’à bord d’un avion : l’appareil penche par exemple en avant pour aller… de l’avant, donc. Ce qui est très différent d’un avion, cela fait quelque chose dans l’estomac. Ceci dit, rien de douloureux ni de vraiment angoissant : c’est seulement… curieux. Le plus agréable, quand même, demeure la vue qu’on a sur le panorama. Et pas seulement pour la beauté qu’on peut voir depuis le cockpit : aussi pour son étrangeté. C’est en effet une expérience en soi que de pouvoir découvrir un lieu familier depuis les airs. Les endroits qu’on pense connaître deviennent brusquement différents : ils se réduisent à de simples maquettes, tout à fait dérisoires, comparées à notre planète. C’est une expérience assez ahurissante, à vrai dire. Parce qu’à ce moment-là, on change en effet de point de vue, et tout ce remue-ménage citadin qui caractérise nos vies et qui paraît si capital vu de près ressemble soudain à une simple fourmilière sans importance. Et ça, c’est carrément magnifique à ressentir ! Si vous avez un héliport près de chez vous, je vous conseille vraiment d’essayer. Et si vous voulez en savoir plus, voilà le site par lequel je suis passé pour ce vol en hélicoptère à Toulouse.

Le statut de lanceur d’alerte

Alors que la loi Sapin 2 a instauré un statut pour les lanceurs d’alerte, l’eurodéputée Virginie Rozière travaille pour que la Commission, à Bruxelles, initie une proposition de directive sur le sujet. Interview. Si un statut européen du lanceur d’alerte existait, Antoine Deltour et Raphaël Halet, au coeur du scandale LuxLeaks sur les pratiques fiscales de grandes multinationales au Grand-Duché, n’auraient pas été condamnés au printemps dernier. Euro-députée du Parti radical de gauche, Virginie Rozière tente de faire avancer les choses. Mais la route est longue. Entretien. Au Parlement européen, vous êtes en charge d’un rapport d’initiative législative sur le statut de lanceur d’alerte. Expliquez-nous en quoi cela consiste. Une des particularités du fonctionnement des instances européennes, c’est que le Parlement, à Strasbourg, n’a pas l’initiative législative. Celle-ci est uniquement entre les mains de la Commission, à Bruxelles. Le rapport d’initiative législative dont j’ai la charge va permettre au Parlement de présenter sa position formelle sur le sujet de la protection des lanceurs d’alerte, et d’y annexer une ébauche de directive, en espérant que cela influence la Commission dans sa décision d’en proposer une. Nous avions espéré que le sujet soit traité dans la directive sur le secret des affaires, mais au final, ce qui a été voté est largement insuffisant. Pourquoi la Commission se montre-t-elle frileuse ? Il y aurait, dit-elle, un obstacle juridique car l’Union Européenne ne pourrait légiférer en matière pénale. Nous soutenons que cet obstacle n’en est pas un. La Commission a en effet le droit d’harmoniser le droit pénal dans tous les secteurs où elle a une compétence. C’est-à-dire l’environnement, la protection des consommateurs, le marché intérieur, le droit de la concurrence, la sécurité des produits, la fiscalité, bref, à peu près tout sauf ce qui relève du secret-défense ou de la sécurité nationale. En fait, la Commission rechigne de peur de ne pas être suivie par les Etats membres. Elle anticipe des blocages. Mais il se trouve que les Etats membres ont changé de position au cours du mois d’octobre. En Conseil sur la transparence fiscale, ils ont convenu que la protection des lanceurs d’alerte est importante et encouragé la Commission à étudier la possibilité d’une future action au niveau de l’UE. Du coup la Commission a lancé une étude juridique pour étudier la faisabilité de légiférer sur le sujet. Vous voyez, la situation évolue. Aujourd’hui, combien d’Etats membres disposent d’une protection pour les lanceurs d’alerte ? La France est le cinquième pays à s’être dotée d’une telle protection, avec l’adoption de la loi Sapin 2 cette année. La Hongrie avait sauté le pas en 2010, juste avant l’élection de Viktor Orban. La Suède a été précurseur. Elle dispose d’une protection du lanceur d’alerte depuis le milieu du XVIIIe siècle! C’est le dispositif qui se rapproche le plus de ce qu’on voudrait faire au niveau européen. Justement, quelle serait la protection idéale ? Nous sommes encore en train de rencontrer des lanceurs d’alerte, des ONG, des juristes, pour définir précisément les besoins. Mais à ce stade, quelques points émergent déjà. Il faudrait par exemple que la protection, judiciaire et financière, soit valable quel que soit le mode de dénonciation. Au Luxembourg, le statut atteint vite ses limites, car il est impossible de s’en prévaloir dès lors qu’on a fait ses révélations à la presse. Là-bas, le signalement doit rester interne! Autant dire que cela permet d’étouffer les affaires. Quelle serait la procédure pour obtenir le statut ? Il faudrait surtout qu’une autorité indépendante se prononce dans l’urgence pour savoir si la personne peut a priori se prévaloir de la protection du lanceur d’alerte. Cette période qui succède tout juste le signalement est toujours éprouvante, la personne est sous pression. C’est à ce moment-là qu’il faut la soutenir. Obtenir la qualification de la part de cette autorité indépendante donnerait droit à une prise en charge des frais de justice et à un dédommagement, pour subvenir à ses besoins vitaux. J’insiste sur l’importance d’avoir une supervision européenne, et de ne pas laisser les Etats se prononcer eux-mêmes sur la question, car certains mettraient sans doute moins de zèle à offrir la protection. Et puis, c’est aussi une manière d’assurer un peu l’homogénéité des procédures. Par ailleurs, il y a des scandales qui dépassent les Etats, en témoigne l’affaire LuxLeaks.

J’ai volé en avion de chasse

J’ai réalisé une préparation ‘avion de chasse’ pour en savoir encore plus sur le fonctionnement d’un avion à réaction, et particulièrement faire un baptême de l’air. Ce stage a été fait pour pouvoir effectuer un baptême sur le MiG à très haute altitude. J’ai toujours espéré faire un baptême de l’air d’exception, donc dès que cette occasion s’est présentée, j’ai tout de suite accepté, malgré le prix. Outre le vol en avion qui est fantastique, j’ai bien aimé également en apprendre plus sur la mécanique de l’avion à réaction, en particulier sur les moteurs. Dès grandes vitesses- aux environs des 700 km à l’heure -, le rendement des moteurs à pistons traditionnels baisse rapidement. Pour atteindre et surpasser la vitesse du son, on a utilisé aux propulseurs à réaction, dont le principe est celui de la fusée. N’ayant plus de pistons ni de bielles en mouvement alternatif, de tels propulseurs, de ce fait industriellement schématisés, permettent d’augmenter de beaucoups la pression que fabrique la forte éjection des gaz brûlés et, sortant, la vitesse; les oscillations sont également par ailleurs supprimées. On en a de plusieurs sortes. Les turbo-réacteurs sont agencés d’un compresseur, d’une petite chambre de combustion (où l’air aspiré par le moteur brûle le pétrole et d’une turbine à gaz. L’hélice demeure employée dans le propulseur, analogue au turbo-réacteur, mais dans lequel la turbine emporte, en sus du compresseur, une hélice propulsante. Alors, la répercussion directe par les gaz éjectés ne cause qu’un complément de propulsion à la pression que donne l’hélice. Le stato réacteur ne contient pas d’ organe mouvante. Le stato réacteur ne comporte en conséquence aucun compacteur. Du fait de cette carence, le débit d’air est proportionnel à la vélocité de vol et, le flow, et ainsi la sortie, sont nuls d’où la nécessité de pourvoir de fait l’avion d’un compacteur ajouté pour le l’envol et l’atterrissage, ce qui a amené à la notion du turbo statoracteur. Un baptême en avion de chasse est une expérience merveilleuse à décrire à vos proches, qui pourront profiter de vos photos prises lors de ce baptême extraordinaire. Si cela vous intéresse, allez sur pilote de chasse

Un regard sur l’EASA

L’Agence européenne de la sécurité aérienne est au coeur du système qui réglemente la sécurité aérienne en Europe. Afin de s’acquitter au mieux de son mandat, l’Agence exerce une multitude de fonctions et assume de nombreuses responsabilités qui présentent un intérêt pour toutes les personnes concernées par le transport aérien en Europe, qu’il s’agisse de passagers, de prestataires ou de citoyens survolés. Ce rapport annuel présente un aperçu complet des travaux effectués par l’Agence en 2013. L’AESA couvre désormais tous les aspects de la sécurité aérienne – la navigabilité, les exploitations, l’octroi de licences au personnel, les aérodromes et les services de navigation aérienne. Au-delà de la définition de règles communes destinées à plus de trente pays, l’Agence émet une série de certifications et d’agréments en son propre nom et, lorsque les autorités aéronautiques nationales sont responsables de leur mise en oeuvre, les contrôle afin de garantir que des normes rigoureuses sont systématiquement appliquées dans toute l’Europe. Afin de fonder ses travaux sur des éléments rigoureux, l’AESA recueille et analyse un large éventail de données de différents types, en vue de déterminer les domaines présentant des risques majeurs pour la sécurité, aussi bien dans le fonctionnement actuel du secteur que dans la manière dont il est susceptible d’évoluer. Le plan européen annuel de sécurité aérienne élaboré par l’AESA décrit ces principaux domaines à risque et la manière dont l’Agence propose de les aborder. Grâce au suivi de l’efficacité des mesures correctives, l’Agence peut adapter ses priorités au fil du temps et de l’évolution de la situation. En septembre 2013, Patrick Ky est devenu directeur exécutif de l’AESA. Patrick a insisté sur le fait que cette stratégie de sécurité, étayée par une collecte exhaustive de données, constituait un élément central des opérations de l’Agence. Elle permettra à l’AESA d’agir de plus en plus proactivement dans l’identification des risques au lieu de se borner à réagir aux accidents ou incidents, et d’appliquer la réglementation aux exploitants sur la base des performances en matière de sécurité. Patrick a également rappelé qu’il était très important que l’AESA et les autorités nationales coopèrent étroitement, en s’entraidant afin de s’acquitter de leurs responsabilités respectives au sein du système, en vue de proposer des services de transport aérien sûrs aux usagers, aux exploitants et aux citoyens. En se concentrant sur ces deux principes – une réglementation fondée sur des données et sur les performances, et un partenariat efficace –, Patrick bénéficie du soutien sans réserve du conseil d’administration, au s in duquel sont représentés tous les États de l’AESA. Source: vol L-39.

Hollywood et le vice

Les dessous de la cité du cinéma, entre orgies, suicides et alcool. Un recueil jouissif signé du réalisateur Kenneth Anger. A Hollywood, mieux vaut oublier toute vertu, si l’on en croit Retour à Babylone, recueil (illustré) d’anecdotes croquignolettes faisant suite à Hollywood Babylone. Figure majeure du 7e art underground, le réalisateur Kenneth Anger n’a pas sa langue dans sa poche pour raconter « d’autres cancans […] de l’histoire dissidente du cinéma ». Si le casting vaut de l’or, les histoires – souvent jubilatoires – semblent tout droit sorties du caniveau. Ainsi, fervent adepte des bars gays SM, James Dean se grattait sans cesse l’entrejambe sur le tournage de La Fureur de vivre ! Célèbre pour ses rôles de méchant, Lionel Atwill adorait organiser des orgies chez lui. Quant au tennisman Big Bill Tilden, il était impuissant. Mais tout n’est pas en dessous de la ceinture : l’alcool (notamment) coule à flots et le suicide est ici monnaie courante. D’ailleurs, la méthode varie: le réalisateur James Whale se fracassa volontairement le crâne sur le fond de sa piscine, l’actrice Jenny Dolly se pendit à une tringle de sa salle de bains et, entre autres « dames au gaz », l’ex-starlette devenue assistante dentaire Barbara Bates se donna la mort dans son garage fermé. Certes, Retour à Babylone est constitué d’anecdotes qui ne sont pas du meilleur goût, mais le ton d’Anger fait mouche. Surtout, on tient là l’épatante peinture d’un « drôle d’univers où des rivaux qui se vouent aux gémonies doivent s’embrasser […], tandis qu’une foule de spectateurs peu compatissants les observent avec une attention soutenue ». Paradoxal?

Le milieu de vie

Certains l’appellent -à tort- crise de la quarantaine ou de la cinquantaine. Vécue avec plus ou moins d’intensité, cette étape charnière est incontournable. Abordée avec lucidité et intelligence, elle peut avoir un impact très positif sur les années à venir. Le psychiatre Christophe Fauré décrypte cette nécessaire remise en question. A la cinquantaine, tout semble relativement bien aller. Pourtant, parfois, un sourd malaise intérieur s’impose insidieusement en soi, avec une tonalité un peu dépressive, comme une perte de repères, un questionnement sur le sens de la vie. De façon confuse, sans qu’on parvienne à le définir clairement, on éprouve le besoin de quelque chose de différent. Bienvenue dans la transition du milieu de la vie. Ce moment signe un temps charnière entre la première et la deuxième moitié de la vie. Il se situe grossièrement entre 45 et 55 ans. Chaque personne le traverse avec plus ou moins d’intensité, mais ce processus reste incontournable et universel. Pourtant, la plupart d’entre nous en ignore l’existence, alors même que cette transition peut avoir un impact majeur sur de très nombreux aspects de notre vie. La question se pose alors: ce temps de vie est-il une crise (la fameuse « crise de la cinquantaine ») ou une transition? On peut répondre à cela: l’adolescence est-elle une « crise » ou bien un temps -normal, naturel, prévisible, nécessaire- de transition de l’enfance à l’âge adulte? Certains jeunes vont certes être « en crise » mais on constate que la grande majorité d’entre eux traverseront relativement tranquillement leur adolescence avec, certes, quelques remous mais sans tout remettre radicalement en question pour la suite de leur vie. C’est la même chose pour la transition du milieu de la vie: c’est une étape normale, prévisible, nécessaire de l’existence. Une étude américaine montre que seulement 8% des personnes entre 45 et 55 ans font une véritable crise de la cinquantaine, mettant en danger les équilibres fondamentaux de leur vie. La véritable transition du milieu de vie ne parle donc pas de cela: la plupart d’entre nous la traversons relativement bien, sans déstructuration chaotique de notre existence. La « crise de la cinquantaine » est donc un mythe qui empêche de percevoir la réalité et l’intelligence de la transition du milieu de la vie. La transition du milieu de la vie une étape essentielle qui se manifeste par une remise en question de fond sur six axes principaux, une de ses caractéristiques étant de survenir de façon simultanée. C’est l’aspect le plus visible de la transition du milieu de la vie. Le visage et le reste du corps portent davantage les marques du temps qui passe. On s’inquiète de son pouvoir de séduction. C’est le temps de la ménopause pour les femmes, de l’andropause pour les hommes et le désir sexuel s’en fait parfois sentir, même si c’est loin d’être la règle. Le corps a tellement été un puissant support pour exister dans le regard des autres durant la première moitié de la vie que ses changements peuvent déstabiliser, voire déprimer… Beaucoup renoncent alors à prendre soin d’eux mêmes, alors que c’est l’exact opposé qui est recommandé: c’est le meilleur moment pour faire bouger ce corps qui ne demande que cela -il est démontré qu’initier ou remettre une activité physique à 50 ans est la garantie d’un très bon niveau de santé physique et psychique autour de 85 ans. Il est aussi essentiel de prendre soin du corps, afin qu’il soit en grande forme pour porter tous les projets de vie de la deuxième moitié de l’existence. Il est donc très sage de prendre soin de notre véhicule pour ne pas être freiner par lui dans l’accomplissement de nos projets de vie. Le couple subit de plein fouet la transition du milieu de la vie. Chacun se pose plus ou moins consciemment des questions sur le sens de la relation. Après 10, 15, 20 ans de vie en couple, alors que les enfants s’apprêtent à quitter la maison, on s’interroge l’un et l’autre sur l’avenir: quel « projet de couple » construire maintenant que nous allons nous retrouver dans un face à face qui est à l’image du début de notre relation? De quoi avons-nous envie et besoin aujourd’hui? Ce questionnement peut parfois pointer l’ennui qui s’est installé au fil des années, la perte de désir, l’envie « d’autre chose ». En effet, certains couples voient souvent émerger des problématiques qu’ils avaient soigneusement contournées sous prétexte des enfants. Maintenant, il n’est plus possible de faire l’impasse. Parfois, cet « autre chose » prend l’aspect d’une envie d' »aller voir ailleurs », afin de vivre quelque chose de différent avant qu’il ne soit trop tard. La transition du milieu de vie est malheureusement une période à risque de relations extraconjugales ou de divorce car les fondamentaux de la vie de couple peuvent être sérieusement remis en question.

L’émancipation des voitures

D’ici peu, chacun aura son propre chauffeur. Et il ne sera pas humain. J’en suis aujourd’hui intimement convaincu. La semaine dernière, ma DRH m’a en effet envoyé à NY pour participer à un séminaire dédié à l’innovation technologique. De tous les événements de ce type que je dois couvrir, c’est toujours ceux consacrés à la technologie que j’apprécie le plus, car ça permet d’identifier les technologies qui ont une chance de bouleverser notre quotidien. Et je dois dire que les voitures sans chauffeur ont clairement attiré mon attention lors de cet événement : on peut même dire qu’elles étaient les stars du moment. C’est que les premiers transports sans chauffeur s’installent doucement, et que tous les voyants des tests qu’on a pu leur faire faire en conditions réelles sont au vert. Bref, c’est un bel avenir qui s’annonce pour eux. Et d’ailleurs, même sans ça, au vu de l’intérêt qu’ils suscitent dans la classe politique, il est certain qu’ils vont se déployer à vitesse grand V dans nos rues et nos campagnes. Et c’est tant mieux ! Le paysage urbain se prépare à vivre un grand moment. Pour être honnête, j’ai pensé pendant des années que la voiture autonome n’avait pas le moindre avenir. Le concept me semblait rebutant et pas vraiment clair. Mais il a clairement mûri en passant entre les mains de géants comme Google, Tesla et consorts. Et les gains que délivrent ces nouveaux transports sont non seulement indéniables, mais pourraient difficilement laisser de marbre ! La plus-value qu’apporte la sécurité, pour commencer, est incontestable. C’est qu’un software n’enfreint pas la loi, ni ne se retourne pour calmer les enfants à l’arrière ; il n’a pas besoin de dormir, de manger, ou de parler. Rien ne le distrait de sa tâche, c’est un conducteur infiniment plus sûr qu’un humain, et qui va amplement contribuer à réduire les risques d’accident. Il va également, entre autres choses, permettre d’éliminer les bouchons (ou les réduire drastiquement), d’augmenter les limites de vitesse, et de consommer moins. Autant d’avantages qui laissent rêveur, non ? Ce séminaire a décidément été une bonne moisson, riche en surprises et en découvertes. Je vous mets en passant un lien vers l’agence qui s’en est occupée : j’ai trouvé l’organisation formidable d’un bout à l’autre. Pour en savoir plus, allez sur http://www.seminaires-entreprises.com