En Syrie avec de vieux équipements

Allons donc en Syrie puisque notre morale nous oblige d’y aller. Si seulement il s’agit de la morale et non de l’égo ou de la peur de perdre la face. Car dans la réalité, c’est bien beau de vouloir intervenir à l’autre bout de la terre dans un nid de vipères, mais faut il encore en avoir les moyens. Car comme nous en livre l’information, le site « Avion de Chasse » rappelle que notre armée est dans un état qui n’est pas le meilleur, et que les coupes budgétaires prochaines ne vont rien arranger. L’armée de l’air n’est pas dans une bonne situation. En effet, les avions de transport sont vieux : le transport tactique (C 160 Transall et C 130 Hercules) affiche 54,3 % de disponibilité : « Les capacités sont déjà déficitaires et le resteront jusqu’à un horizon 2030. » L’agenda de l’Airbus A400M a été ralenti, ce qui prolonge la vie de quatorze Transall, « mesure compensatoire absolument indispensable pour maintenir les compétences des équipages et garantir la transition sur A400M ». Le premier A400M de série vient à peine d’être livré à la base d’Orléans, quatre ans après la date prévue. La modernisation de l’aviation de chasse (225 avions prévus par le Livre blanc, dont 185 pour l’armée de l’air et 40 pour la marine) est au ralenti. Le format visé devrait permettre d’assurer les contrats opérationnels, mais, précisent les députés, « sous réserve de la mise en service des premiers Mirage 2000D rénovés dès 2018 et de pouvoir prolonger les Mirage 2000-5 au-delà de 2021 ». Ces objectifs seront difficiles à tenir. La cible des 50 A400M en parc s’éloigne. On compte à peine 13 livraisons jusqu’en 2019. À cet horizon, l’armée de l’air n’aura que 2 ravitailleurs modernes, au lieu des 12 prévus. Pour le Rafale, 26 nouvelles livraisons sont annoncées d’ici à 2019, moins que prévu, pour une cible finale de 180 appareils, avec un effort annoncé sur la modernisation des Mirage 2000-5 et 2000D. Il faut ajouter cela le vieillissement des équipements de la marine, qui ne dispose d’un taux de disponibilité des équipements que de 39%. C’est très peu. Mais s’il faut aller en Syrie et dépenser encore un peu de sous, pourquoi pas ? Source : Avion de Chasse.

Pêcheur contre dauphin

De nombreuses associations se mobilisent cet été sous l’impulsion d’une société de la société de loisirs Tematis pour sensibiliser autorités, populations et pêcheurs à la protection des dauphins. Et particulièrement, il s’agit de caractériser la population des dauphins en Méditerranée et d’étudier leurs comportements face à certaines activités comme l’observation des dauphins et baleines, mais aussi le trafic maritime. A l’issue de ces actions, il sera possible de déterminer les «secteurs d’intérêt particulier» pour le dauphin et d’identifier l’impact des pratiques humaines et d’une forte fréquentation sur le comportement des dauphins. En fin de programme, un plan d’action régional pour le Grand dauphin sera proposé. Si des activités comme la nage avec les dauphins sont proposées, sur tout petit bateau uniquement afin de ne pas gêner les cétacés, on note que c’est la pêche qui crée le plus de tensions. En toute logique, dauphins et les pêcheurs se rassemblent sur les secteurs où les poissons sont le plus abondants. En Corse, ces secteurs sont concentrés sur l’étroite bande du plateau continental qui fait souvent à peine 2 km de large, ce qui accentue encore la compétition. Le problème de fond qui génère cette tension entre les pêcheurs et les dauphins est donc celui de la raréfaction de la ressource en poissons. De fait, certains dauphins n’hésitent plus à « attaquer » les filets des pêcheurs. Les dégâts occasionnés par ces attaques tant sur les captures que sur les filets engendrent un manque à gagner et une dégradation des conditions de travail des professionnels qui sont difficilement acceptables s’ils deviennent excessifs. Ces attaques ne sont pas nouvelles. Pêcheurs et dauphins exploitent la même ressource et ont toujours été en compétition. Il fut même un temps où les autorités de tutelle de la pêche préconisaient l’emploi du fusil pour écarter les cétacés qualifiés de nuisibles ! Du côté des dauphins, les préjudices portés par les filets des pêcheurs sont dus à des lacérations et parfois la mort lorsque le dauphin reste coincé dans les filets (ce qui arrive très rarement). On peut donc saluer cette initiative qui a le mérite de remettre les choses dans leur contexte. La pêche et la protection des dauphins sont toutes deux nécessaires, reste à savoir comment les allier au mieux. Ce programme de sensibilisation permettra à quelques heureux chanceux de pouvoir partir en mer une journée pour aller nager avec les dauphins. Suivez le lien pour vous inscrire.

De l’absurdité des extrêmes

Et pour commencer ce blog, j’aimerais dénoncer l’absurdité de la mort de Clément Méric, un jeune étudiant mort pour ses idées, mais surtout avec une étonnante stupidité. Comment peut-on encore croire aux idées fascistes de droite, comme de gauche, au 21ème Siècle. Et comment les politiques peuvent-ils encore se regarder dans la glace le matin, alors qu’ils ne font rien pour endiguer les extrémismes et après le drame, sont prompt à récupérer l’émotion de cette tragédie. Aujourd’hui, après toutes ces émotions, on apprend que finalement le jeune gauchiste pourrait être responsable de l’attaque qui a finalement déclenché sa mort. En effet, le film des caméras de surveillance de la RATP de l’agression prouve que le groupe d’extrême gauche a attendu longtemps les skinheads à côté de la station de métro pour en découdre». Ce qui confirme les témoignages de vigiles et organisateurs de la vente privée de vêtements de marques anglaises qui ont «vu et entendu les militants antifascistes chambrer les skinheads, Clément Méric ayant été le plus provocateur» en charriant les «fachos qui font leurs courses» et en leur lançant : «On vous attend dehors.» Le freluquet n’aurait pas été le dernier à chercher les costauds rasés, comme nous l’écrivions dès le 7 juin : «Verbalement, c’est le groupe d’extrême gauche qui a été le plus vindicatif à l’intérieur de la salle des ventes mais, physiquement, c’est la bande d’extrême droite qui a été la plus virulente à l’extérieur.» Les images montrent également le jeune militant « se précipiter vers Esteban Morillo, le meurtrier présumé, alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup. Le skinhead se retourne alors et le frappe avec son poing en plein visage ». Méric tombe immédiatement au sol. On peut retourner les images et les responsabilités dans tous les sens. Ce qui est arrivé est absurde. Parce que l’on a pas appris aux extrêmes que ceux-ci ne résolvent pas les problèmes mais qu’ils les enveniment.