Monthly Archives: juillet 2017

Vueling et les handicapés

Sur un vol Barcelone-Paris, une adolescente de 18 ans, souffrant d’hypotonie et d’ostéoporose, a été contrainte de rester allongée sur les genoux de sa mère. La famille a décidé de porter plainte contre la société pour discrimination. «C’est inadmissible», dénonce Amarantha Bourgeois sur son compte Facebook. Le 14 juillet dernier, sa fille Lucy, souffrant d’hypotonie (perte du tonus musculaire) et d’ostéoporose (perte de la résistance des os), a dû voyager sur un vol Barcelone-Paris dans des conditions déplorables après que la compagnie Vueling lui a confisqué son fauteuil spécialisé. Très en colère, la mère de la jeune polyhandicapée a décidé de porter plainte contre la société low-cost espagnole. Pour fêter les 18 ans de Lucy, Amarantha Bourgeois avait décidé d’organiser un voyage d’une semaine à Barcelone. «Il m’a fallu plus de trois mois pour tout préparer. J’ai contacté la compagnie Vueling pour connaître les dimensions de leurs sièges et faire réaliser un équipement sur mesure par un orthoprothésiste. La motricité et la tonicité de la jeune fille, équivalentes à celles d’un nourrisson de 3 mois, l’obligent à voyager avec un siège spécialisé afin de la maintenir correctement assise. Le fauteuil m’a coûté près de 1200 euros», explique-t-elle au Parisien . Le 2 juillet, à Orly, lors du vol aller Paris-Barcelone, la jeune fille est prise en charge, accompagnée de sa mère et de sa jeune soeur âgée de 5 ans, par deux employés du service aux personnes à mobilité réduite. Les hôtesses l’emmènent dans l’avion mais se rendent compte que le fauteuil ne rentre pas à la place réservée pour Lucy. Le commandant de bord, informé de la situation, accepte que l’adolescente soit installée au premier rang et autorise même sa mère à s’asseoir auprès d’elle sans lui demander de payer un supplément. Le vol retour ne se passe malheureusement pas aussi bien.

L’informatique Quantique

« C’est du sérieux ! », s’enthousiasme Lieven Vandersypen, du laboratoire QuTech à l’université de Delft (Pays-Bas), en brandissant un gros disque de la taille d’un ¬33-tours. C’est une plaquette de silicium, fabriquée par Intel, qui ressemble à celle des microprocesseurs, gravée de milliards de transistors, qui dopent nos ¬ordinateurs et autres mobiles. Sauf qu’elle contient les premières briques de ce qui pourrait constituer le cœur d’une machine d’un nouveau genre : un ordinateur quantique. Ce concept, imaginé dans les années 1980, est longtemps resté une arlésienne, comparable à la fusion nucléaire dans le domaine de l’énergie. Autrement dit, une approche révolutionnaire, promettant de battre les meilleurs supercalculateurs actuels, mais faisant face à de sérieux obstacles pour sa réalisation concrète. Elle tire profit de la théorie quantique, qui décrit la matière au niveau atomique, et surtout de ses propriétés radicalement différentes de la physique classique. « La donne concernant l’informatique quantique est en train de changer, constate Leo Dicarlo, également à QuTech. Le moment devient plus excitant avec l’implication des industriels. » Ces derniers mois lui donnent raison. Les géants Google, IBM, Microsoft ou encore Intel ont annoncé plusieurs percées dans le domaine. Depuis le printemps, n’importe qui peut se connecter à un service d’IBM donnant ¬accès à un ordinateur quantique, doté de trois fois plus de composants que celui mis à disposition en 2016. Une version améliorée de cette ¬machine peut même être achetée pour ceux qui ne voudraient pas partager leurs calculs. « Même si cela reste de la R&D, nous avons progressé et avons confiance : dans la prochaine ¬décennie un ordinateur quantique universel sera développé, indique Xavier Vasques, directeur technique chez IBM France. L’ouverture de ce système permet d’explorer les collaborations et de créer un écosystème pour accélérer son adoption. ». Le « calcul » quantique utilise la mécanique quantique. Les phénomènes utiles sont l’intrication quantique et la superposition. Il est cependant nécessaire de prévoir les effets de la décohérence inhérente à la théorie de la réalité vue dans une mathématique ensembliste appliquée en dehors de l’échelle macroscopique1. Il n’existe pas — en janvier 2015 — d’algorithmique quantique : même un ordinateur utilisant des circuits de calcul quantiques conserve pour ses circuits de contrôle une logique de von Neumann non probabiliste mais bien finie dans le temps et non ambigüe. A lire sur le site de l’Agence web Lyon.