Reconnaissance de l’impuissance politique

Le gouvernement se reprend à réfléchir à un séminaire pour essayer d’endiguer le réel problème de la France : la montée du chômage. L’autre problème est que plus personne ne croit en la capacité du gouvernement et de François Hollande pour redresser le pays. E, témoigne ce camouflet puisque ce jour, François Hollande a semé le trouble en laissant entendre qu’il ne parviendrait pas à inverser la courbe du chômage dès la fin 2013, avant de réaffirmer peu après cet engagement. Ce n’est donc pas gagné… Alors que le chef de l’État a fait de l’inversion de la courbe du chômage à la fin de l’année un marqueur de sa politique, la parole présidentielle était d’autant plus attendue que certains dans la classe politique doutent qu’il puisse y parvenir durablement. «La bataille» contre le chômage «se fera mois par mois» et «prendra tout le temps qui est nécessaire», a-t-il déclaré lors d’un déplacement à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Ce propos, quelque peu ambigu, a été interprété comme une manière de repousser l’échéance qu’il avait lui-même fixée. Mais, interrogé peu après par la presse, François Hollande a réaffirmé son objectif d’inversion de la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année, en répondant «oui». Mais la réalité du chômage est dramatique en France car aucun des politiques n’est armé pour se battre contre la globalisation, pour les entreprises, et pour sauver l’emploi. Tout simplement car aucun d’eux ne sait comment fonctionne une entreprise. L’Europe pour le politique est un peu une destination de vacances, au pire une excuse pour l’incompétence. Selon lui, François Hollande «a dit que la bataille contre le chômage est une bataille de tout le quinquennat, il ne s’agit pas simplement d’inverser la courbe». «Quand François Hollande s’exprime, ça ne manque jamais de pédagogie, il a dit des choses extrêmement claires depuis plusieurs mois», a assuré Bernard Cazeneuve. Il est surtout temps que le mode d’emploi soit fournit au président avant que la France ne le mette au chômage ! A lire également sur Libération.