Des Islamistes dans la police

La police parisienne compte 17 agents radicalisés recensés entre 2012 et 2015. Y aurait-il d’autres extrémistes non signalés? Les ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice n’ont pas non plus été épargnés par le fléau. Il s’est avéré qu’en 2012 et 2015 la police de proximité de l’agglomération parisienne comptait pas moins de 17 extrémistes, apprend-on dans le livre de deux journalistes Eric Pelletier et Christophe Dubois, intitulé « Où sont passés nos espions », mis en vente ce mercredi. ? Les auteurs du livre se réfèrent notamment à une note de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) datant du 9 décembre 2015. Ces radicalisés sont des « jeunes, entrés dans la police au milieu des années 2000 et issus d’un concours interne, nombre d’entre eux étant d’anciens adjoints de sécurité, les emplois jeunes de la police », d’après les écrivains. Quatre des 17 policiers radicaux ont été de jeunes convertis. . Médecins sans Frontières accuse la police de violence envers les migrants Les journalistes précisent en outre que le nombre de policiers radicalisés avait connu une augmentation en 2014, ce qui coïncide notamment avec la création du « califat » proclamé par les terroristes de Daech sur les territoires contrôlés en Syrie et en Irak. Cependant, la police de la capitale française n’est pas seule à être affectée par le mouvement extrémiste. Des islamistes radicaux occupent également des postes au sein des ministères de la Défense, de l’Intérieur ainsi que de la Justice. « Pour l’ensemble des ministères régaliens — Défense, Intérieur et Justice — nous dénombrons une centaine de cas de radicalisation », apprend-on du livre.