Category Archives: Santé

Pourquoi il faut persévérer

Les parents qui échouent ne sont pas forcément un mauvais exemple pour les enfants, bien au contraire ! Les tout-petits font preuve de plus de ténacité face à l’exemple d’un adulte qui s’accroche dans la difficulté, selon une étude. Dès le plus jeune âge, les enfants apprennent la persévérance par mimétisme. Si un adulte échoue dans une tâche, mais fait preuve de patience et d’effort pour l’accomplir devant un jeune enfant, ce dernier fera également plus d’effort pour parvenir à ses fins. C’est ce qu’a constaté une équipe américaine du MIT dans une étude parue dans la revue Science. Après avoir recruté des enfants âgés de 13 à 18 mois, les chercheurs ont laissé la moitié d’entre eux observer un adulte en train de sortir des jouets de leur boite sans aucun effort en dix secondes alors que l’autre moitié assistait aux interrogations de ce même adulte pour y parvenir. Celui-ci prétendait avoir du mal à y arriver et interpellait les jeunes spectateurs sur les solutions possibles. Les chercheurs ont ensuite sollicité ces jeunes volontaires pour mettre en marche une boite à musique alors que le bouton ne fonctionnait pas. Ils ont alors constaté que ceux qui avaient été témoins de la ténacité déployée par l’adulte pour récupérer ses jouets avaient essayé d’activer le bouton deux fois plus que les enfants qui avaient assisté à l’expérience ne demandant aucun effort. Dans tous les cas, le mimétisme fonctionnait d’autant mieux si l’adulte prend les enfants à parti au cours de l’expérience au lieu de les laisser seulement observer. Être un parent qui ne réussit pas à tous les coups peut donc être bénéfique pour sa progéniture. Sachant que de précédents travaux ont montré que les enfants les plus tenaces sont ceux qui réussissent mieux en classe et connaissent plus de succès par la suite.

Le milieu de vie

Certains l’appellent -à tort- crise de la quarantaine ou de la cinquantaine. Vécue avec plus ou moins d’intensité, cette étape charnière est incontournable. Abordée avec lucidité et intelligence, elle peut avoir un impact très positif sur les années à venir. Le psychiatre Christophe Fauré décrypte cette nécessaire remise en question. A la cinquantaine, tout semble relativement bien aller. Pourtant, parfois, un sourd malaise intérieur s’impose insidieusement en soi, avec une tonalité un peu dépressive, comme une perte de repères, un questionnement sur le sens de la vie. De façon confuse, sans qu’on parvienne à le définir clairement, on éprouve le besoin de quelque chose de différent. Bienvenue dans la transition du milieu de la vie. Ce moment signe un temps charnière entre la première et la deuxième moitié de la vie. Il se situe grossièrement entre 45 et 55 ans. Chaque personne le traverse avec plus ou moins d’intensité, mais ce processus reste incontournable et universel. Pourtant, la plupart d’entre nous en ignore l’existence, alors même que cette transition peut avoir un impact majeur sur de très nombreux aspects de notre vie. La question se pose alors: ce temps de vie est-il une crise (la fameuse « crise de la cinquantaine ») ou une transition? On peut répondre à cela: l’adolescence est-elle une « crise » ou bien un temps -normal, naturel, prévisible, nécessaire- de transition de l’enfance à l’âge adulte? Certains jeunes vont certes être « en crise » mais on constate que la grande majorité d’entre eux traverseront relativement tranquillement leur adolescence avec, certes, quelques remous mais sans tout remettre radicalement en question pour la suite de leur vie. C’est la même chose pour la transition du milieu de la vie: c’est une étape normale, prévisible, nécessaire de l’existence. Une étude américaine montre que seulement 8% des personnes entre 45 et 55 ans font une véritable crise de la cinquantaine, mettant en danger les équilibres fondamentaux de leur vie. La véritable transition du milieu de vie ne parle donc pas de cela: la plupart d’entre nous la traversons relativement bien, sans déstructuration chaotique de notre existence. La « crise de la cinquantaine » est donc un mythe qui empêche de percevoir la réalité et l’intelligence de la transition du milieu de la vie. La transition du milieu de la vie une étape essentielle qui se manifeste par une remise en question de fond sur six axes principaux, une de ses caractéristiques étant de survenir de façon simultanée. C’est l’aspect le plus visible de la transition du milieu de la vie. Le visage et le reste du corps portent davantage les marques du temps qui passe. On s’inquiète de son pouvoir de séduction. C’est le temps de la ménopause pour les femmes, de l’andropause pour les hommes et le désir sexuel s’en fait parfois sentir, même si c’est loin d’être la règle. Le corps a tellement été un puissant support pour exister dans le regard des autres durant la première moitié de la vie que ses changements peuvent déstabiliser, voire déprimer… Beaucoup renoncent alors à prendre soin d’eux mêmes, alors que c’est l’exact opposé qui est recommandé: c’est le meilleur moment pour faire bouger ce corps qui ne demande que cela -il est démontré qu’initier ou remettre une activité physique à 50 ans est la garantie d’un très bon niveau de santé physique et psychique autour de 85 ans. Il est aussi essentiel de prendre soin du corps, afin qu’il soit en grande forme pour porter tous les projets de vie de la deuxième moitié de l’existence. Il est donc très sage de prendre soin de notre véhicule pour ne pas être freiner par lui dans l’accomplissement de nos projets de vie. Le couple subit de plein fouet la transition du milieu de la vie. Chacun se pose plus ou moins consciemment des questions sur le sens de la relation. Après 10, 15, 20 ans de vie en couple, alors que les enfants s’apprêtent à quitter la maison, on s’interroge l’un et l’autre sur l’avenir: quel « projet de couple » construire maintenant que nous allons nous retrouver dans un face à face qui est à l’image du début de notre relation? De quoi avons-nous envie et besoin aujourd’hui? Ce questionnement peut parfois pointer l’ennui qui s’est installé au fil des années, la perte de désir, l’envie « d’autre chose ». En effet, certains couples voient souvent émerger des problématiques qu’ils avaient soigneusement contournées sous prétexte des enfants. Maintenant, il n’est plus possible de faire l’impasse. Parfois, cet « autre chose » prend l’aspect d’une envie d' »aller voir ailleurs », afin de vivre quelque chose de différent avant qu’il ne soit trop tard. La transition du milieu de vie est malheureusement une période à risque de relations extraconjugales ou de divorce car les fondamentaux de la vie de couple peuvent être sérieusement remis en question.

Le harcèlement scolaire est plus dangereux que la maltraitance

A savoir, pour mesurer l’étendue des dégats. Une étude montre que les différentes pressions subies par un adolescent ont des conséquences durables sur sa vie, surtout quand elles proviennent de gens de leur âge. Angoisse, dépression, tendance à la scarification voire au suicide, les adolescents victimes de harcèlement continuent à souffrir, une fois adultes, de symptômes persistants. Et les violences répétées, insultes, rejet social, rumeurs ou coups, laissent plus de traces quand ils sont portés par d’autres jeunes gens que par des adultes, dévoile une étude menée au États-Unis et au Royaume-Uni et publiée dans le magazine The Lancet. Elle montre que, sur le long terme, la violence d’autres adolescents a des conséquences plus prononcées sur la santé mentale des anciens souffre-douleurs que les pressions exercées par des adultes sur les enfants. Une surprise pour les chercheurs, cités par CNN, qui attendaient des résultats similaires dans les deux cas. Or l’enquête indique qu’une victime de maltraitance a, par exemple, moins de risque de développer des problèmes psychologiques dus au stress à sa majorité qu’un adolescent harcelé par ses pairs. Le gouvernement français a sorti en début d’année un plan de lutte contre le harcèlement à l’école, phénomène qui touche, selon le ministère, 700.600 enfants du CM2 au collège. Le programme prévoit notamment des formations pour les enseignants. Ceux-ci rencontrent des difficultés à identifier les cas de harcèlement, comme nous le racontions en mars. Comment réagir face à des phrases aussi courantes que violentes comme «tu sers à rien», «t’es trop moche», ou «tu ferais mieux de te suicider». À cette pression subie au sein de l’institution s’ajoute la question du harcèlement sur Internet, qui échappe plus encore au contrôle des adultes et qui prolonge parfois la pression collective exercée à l’école.

Des raisins pour se faire du bien

Je fais un aparté santé et nutrition ici, pour vous pousser à manger des raisins, et notamment du Muscat et Muscadine. On sait que ces deux variétés sont excellentes pour la santé, et notamment pour réduire les risques d’accident cardiaques. Le muscat tout d’abord. Ces fruits pourraient bien être la plus ancienne variété de raisin cultivée dans le monde. Les raisins muscats sont très probablement nés en Grèce, puis arrivèrent en France avec les Romains. Pendant le règne de Charlemagne, le muscat était exporté à partir du port de Frontignan. Le nom du cépage pourrait être relié au port islamique de Muscat, ou plus simplement faire référence a l’odeur musquée qui caractérise ces raisins. Il existe plus de 200 variétés de muscat ! Différents types sont cultivés dans le monde, pour la consommation et pour la production de vin : les fruits, avec ou sans pépins, sont blancs, noirs, verts, rouges ou ambrés, et ont une peau plus ou moins fine. Certains sont cultivés en serre, d’autres mûrissent au soleil. Bien que la majorité des raisins de table soient cultivés pour leur commodité plutôt que pour leur saveur, les variétés de muscat sont toujours reconnaissables, quelle que soit la souche ou la provenance, à condition que les raisins soient récoltés à maturité et dégustés immédiatement. Quant à la muscadine, si vous ne savez pas ce que c’est, voici un petit topo sur cet excellent fruit. Lorsque les navigateurs européens explorèrent le littoral de la Caroline du Nord, ils remarquèrent les nombreux raisins qui y poussaient. Vitis rotundifolia est une espèce très différente du raisin européen ; elle est plus grande et plus robuste, avec une peau plus épaisse : elle adore la chaleur et l’humidité. Autrefois partie intégrante du régime alimentaire des indiens d’Amérique qui, selon certains, faisaient tomber les raisins des vignes à l’aide de bâtons plutôt que de les récolter à la main, ces raisins à la saveur intense et musquée sont bons tels quels. Également connus sous le nom de scuppernong, les raisins muscadines ont été utilisés pour faire du vin dès le 10è siècle, avec toutefois des résultats fades et sucrés. R Ces fruits mauves, couleur de bronze ou d’un doré pâle, sont souvent transformés en sauces, confitures et conserves, mais les chefs les utilisent également dans les soupes et les assaisonnements, ou comme garniture pour les viandes et le poisson. Les variétés de muscadine sont appelées renard du sud et les produits commercialisés rentrent souvent avec les visiteurs du Sud en tant que souvenirs. Mangez ces types de raisins pour vous épargner des soucis cardiaques. Source : cours de cuisine.