Monthly Archives: juin 2018

Sous les robes

Reluquer des robes sans avoir l’air d’un pervers, ce n’est pas donné tous les jours. Mais c’est pourtant ce que j’ai fait la semaine dernière, en me rendant à Paris pour y suivre mon premier cours d’oenologie. Là, on ne conseille pas seulement de regarder, mais aussi de sentir et de goûter ! Si je voulais suivre un cours de ce type, c’est parce qu’il permet à mon sens de faire une expérience impossible à réaliser chez soi : sérieusement, qui serait prêt à ouvrir cinq bouteilles millésimées au cours d’une même soirée sans les finir ? Et recracher le contenu d’un verre plutôt que de l’avaler ? Bon, pour être honnête, j’appréhendais un peu d’atterrir dans une pub Bordeau Chesnel, où tous les participants, docteurs ès oenologie, me regarderaient de haut en bas en me disant : « nous n’avons pas les mêmes valeurs ». Mais tout s’est heureusement bien passé, et l’atelier s’est déroulé dans une ambiance détendue et conviviale. J’ai pu déguster (à l’aveugle, histoire de ne pas se laisser influencer par le nom) six vins d’exception (et qui plus, à des prix relativement abordables) provenant de différentes régions de France. J’ai bien apprécié d’avoir goûté à des vins qu’on peut ensuite acheter, plutôt que de goûter à des crus extrêmement rares qu’il est impossible de se payer en dehors de ce cadre. Côté participant,s tous les âges étaient présents ; les cours d’oenologie s’adressent à toutes sortes de publics, et cela va du simple bizut à l’aficionado. Cela dit, il ne faut pas s’attendre à devenir un un fin connaisseur après 3 heures de formation. C’est très intéressant à vivre et cela permet de connaître le vocabulaire adéquat pour décrire un vin, mais on n’en ressort pas transfiguré, non plus. On apprend par exemple à séparer le goût de l’alcool, en plaçant le vin sous la langue et en le faisant bouillonner en inspirant par la bouche. On apprend à mettre des mots sur des impressions, notamment en découvrant les grandes palettes aromatiques (végétal, animal, minéral, fruité…). Mais on est encore loin, à la sortie, de pouvoir déterminer d’après la robe d’où vient tel vin, où il va et dans quel état il erre. En dépit de ça, si vous n’avez jamais tenté l’expérience, je vous la recommande. Vous ne dégusterez plus du tout le vin de la même manière. Suivez le lien vers ce très bon cours d’œnologie.

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Les réseaux sociaux, les connexions mobiles et leur contenu en Chine

En Chine il est essentiel : / d’être référencé sur le moteur de recherches Baidu. / que les informations soient traduites en pinyin (chinois simplifié), l’anglais ne suffit pas. / que le site soit hébergé en Chine (.cn), notamment du fait d’importantes différences de vitesses de chargement, avec le nom en pinyin. / La présence sur le web ne se résume plus seulement à un nom de domaine ou à un bon référencement. Le meilleur outil de communication sur ce marché reste les médias sociaux chinois ; ils sont la première source d’information pour les voyageurs. Ces derniers aiment lire les avis et conseils, vérifier sur les forums la réputation de l’agence de voyage et de ses services et enfin solliciter leur réseau en posant des questions à leurs proches. Hyper connectés, les millenials chinois (20-35 ans) vivent au quotidien une expérience globale de l’information et de la culture. Les « comptes officiels WeChat » et les « WeChat Moments » sont pour cette cible la première source d’information pour le voyage (à respectivement 48% et 47%), devant les sites internet qui représentent 42%. D’une manière générale, les principaux réseaux sociaux ont un impact considérable / Sina Weibo, « twitter chinois », service de microblogging : 600 millions d’utilisateurs (mais seulement 212 millions actifs mensuellement) dont 85% d’utilisation sur smartphone. Le phénomène des Key Opinion Leaders (KOL) est très présent sur Weibo. C’est un formidable outil marketing pour promouvoir une destination et un produit touristique. / WeChat messagerie textuelle et vocale // WeChat a dépassé les 700 millions d’utilisateurs actifs mensuels (dont 70 millions hors de Chine) en avril 2016 // 90% des utilisateurs de mobiles utilisent WeChat // 80% des plus hauts revenus utilisent WeChat // 10 millions de marques ou d’organismes ont un compte WeChat // 55,2% des utilisateurs consultent leur compte plus de 10 fois par jour, avec un temps de connexion moyen de 40 minutes/jour // 200 millions d’utilisateurs ont une carte de crédit attachée à leur compte. / Baidu : moteur de recherche chinois, 1er réflexe des touristes chinois / Tuniu : forum très populaire qui permet aux touristes chinois de choisir une agence de voyage, de vérifier sa réputation, la qualité de son offre touristique, ses services… / Qyer : réseau social chinois orienté voyages qui permet aux voyageurs de partager leurs expériences / Renren : équivalent de Facebook / Youku : équivalent de Youtube / Daodao : équivalent de Tripadvisor L’impact de ces médias est amplifié par le développement exponentiel des connections mobiles : / La Chine compte 688 millions d’internautes dont… / … 600 millions sur mobiles, soit 90% des internautes, soit encore 40% de la population. / Une croissance de 30% par an / 75% des smartphones sont sous Android / 90% des utilisateurs de médias sociaux le sont exclusivement via des mobiles Au-delà des réseaux sociaux chinois, d’autres canaux en ligne leurs sont complémentaires tels que les forums touristiques, Wechat Add, les plateformes vidéo, les plateformes Live vidéo et les moteurs de recherche.