Monthly Archives: janvier 2015

Maverick pour 30 minutes

J’en rêvais depuis des années, sans jamais oser me lancer. C’est finalement ma famille qui m’a offert ce rêve : un vol en avion de chasse. Que j’ai effectué cette semaine. Retour sur une escapade exceptionnelle qui restera longtemps gravée dans ma mémoire. Je suis arrivé aux environs de 9h30 sur le tarmac où j’ai été accueilli par le pilote. Un ancien de la Patrouille de France, pas moins. Les autres sont arrivés presque en même temps : car oui, nous étions au nombre de trois à tenter l’expérience ce matin-là. Nous avons évidemment suivi l’inévitable briefing nous décrivant le plan de vol, les caractéristiques de notre avion (un Fouga, ancien avion de la Patrouille), le fonctionnement du siège éjectable… Enfin, notre instructeur a tiré au sort notre ordre de vol : manque de chance, je tombais le dernier ! Je me suis donc installé derrière les barrières de sécurité, aux abords du tarmac, pour voir les autres participants se lancer. Chaque vol dure 30 minutes et s’enchaîne rapidement. Mais lorsque vous attendez votre tour, je peux vous dire que l’attente est longue. Quand je suis enfin parti endosser ma combinaison de vol, j’étais déjà en nage en raison du stress. J’ai finalement approché l’avion, mon casque sous le bras. Bon, la peine de se faire une image à la Top Gun. Le Fouga n’est pas aussi impressionnant qu’un F-16. Et il commence sérieusement à dater, niveau design (sa création remonte au début des années 1950, pour rappel). Seulement, je savais que c’était un appareil d’entraînement, particulièrement maniable et offrant de belles sensations. L’estomac noué, je me suis hissé à l’intérieur et l’équipe m’a sanglé sur mon siège, en me fournissant les inévitables dernières suggestions. Finalement, la verrière a glissé sur ses rails. Ca y est, on y était. L’avion s’est dirigé jusqu’au bout de la piste de décollage et s’est mis face à elle. J’allais accomplir mon rêve ! Le décollage s’est effectué en toute tranquillité. Nous avons commencé par une étape de reconnaissance assez tranquille. Niveau sensation, le vol était plus tranquille que sur un Cessna, moins cahotique. La verrière m’offrait une vue féerique sur la terre en dessous. Un pur instant Kodak. Puis, après une dizaine de minutes, l’appareil a continué avec un vol à basse altitude. Là, ça commençait à devenir franchement sympathique. J’avais l’impression qu’on effleurait presque le sol par moments. Alors, enfin, la dernière phase est arrivée : celle des acrobaties. WTF, comme disent les jeunes. Je me préparais depuis des mois, mais n’étais pourtant pas préparé à ça. Le premier looping m’a écrasé contre mon siège d’un seul coup. C’était tellement rapide que je n’ai pas eu le temps de crier. Puis une nouvelle figure a directement débuté après celle-ci. Je commençais déjà à haleter. Après quelques tonneaux et quelques vrilles, j’ai commencé à me sentir « partir » et me suis contracté autant que possible. Le risque est en effet de subir un blackout, en raison d’un cerveau insuffisamment alimenté en oxygène. Une expérience ahurissante, s’il en est ! Je ne me suis pas évanoui, mais j’ai tout de même utilisé le fameux petit sac en papier kraft qui est livré à chaque vol. Ca dépassait de loin ce que j’imaginais. Une expérience fabuleuse ! Suivez le lien pour en savoir plus sur cette expérience. Le site est Vol en avion de chasse.

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L’Arabie, un putain de pays

Lundi, dans les rues de la Mecque, une femme a été décapitée en plein jour. La vidéo de la scène filmée discrètement a été retirée de Youtube, mais continue tout de même de circuler sur le web. Laila Bint Abdul Muttalib Basim, femme d’origine birmane, vivait en Arabie saoudite. Condamnée par la justice saoudienne à la peine de mort, elle a été décapitée en plein jour, dans l’espace public, après avoir été jugée coupable d’avoir sexuellement abusé de sa belle-fille de sept ans et de l’avoir tuée. Juste avant son exécution, alors qu’elle est maintenue à terre par plusieurs hommes, la condamnée hurle son innocence, jusqu’au coup de sabre fatal… Une scène d’une rare violence, difficilement concevable à notre époque, mais justifiée au nom de la Charia. Selon des médias Saoudiens, l’auteur de la vidéo aurait quant à lui été arrêté. La charia désigne un ensemble de prescriptions et de normes théologiques, issues du Coran et des Hadith, qui ont donné naissance dans la pratique à des dispositions légales et juridiques. Or, tous les cas de figures n’étant pas recensés dans ces deux sources, c’est donc par extension, dit “qiyâs”, autrement dit par raisonnement analogique, que les jurisconsultes saoudiens appliquent la peine de mort. La peine capitale fait partie de qu’on appelle communément en Arabie Saoudite les “hudûd Allah”, c’est-à-dire les “limites fixées par Dieu”. La charia couvre la quasi totalité des aspects politiques, économiques, sociaux et culturels. Le droit de la famille (mariage, divorce, adoption, héritage), est ainsi strictement soumis aux normes de la charia. C’est également le cas du droit commercial (vente, achat, contrats), de la finance islamique et de la justice. La partie pénale de la charia (peine capitale, amputation, lapidation, etc.) est la plus connue de toutes en raison de son caractère violent. En Arabie saoudite, dix condamnés à mort ont été exécutés depuis le début de l’année. Sont passibles de peine de mort le viol, le meurtre, l’apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue. Selon un décompte de l’AFP, en 2014, 87 condamnés à mort ont été exécutés, contre 78 en 2013.

Mon hommage à Charlie

Cet article a été publié par Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, jour de la Grande Tuerie. En avant, vers les débordements de rivières et la submersion marine ! Ceux qui s’en foutent font leurs habituels plans sur la Comète, à coup de SDAGE et de PGRI. Les autres font les comptes : les flots flambent, ce qui s’appelle un oxymoron. Ne pas se fier à l’hiver, c’est un truand de taille. Il fait le mort pour mieux surgir, armé de son gourdin, mais il peut aussi disparaître sans prévenir. Bientôt les coulées de boue et les inondations ? En tout cas, une vaste consultation vient de commencer, qui s’achèvera le 18 juin 2015. Il s’agit, amis plongeurs, de réviser les « schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) ainsi que des plans de gestion des risques d’inondation (PGRI) ». Eh ben, on va se marrer. D’abord la mer, cette grande saleté. Le jugement de décembre condamnant l’ancien maire de la Faute-sur-mer (Vendée) à quatre ans de cabane fait flipper des milliers d’élus du littoral. Car nombre ont accepté des permis de construire dans des zones inondables en cas de fortes tempêtes, or justement, ces dernières se multiplient sur fond de dérèglement climatique. Trop bête. Ensuite, les rivières. On a conchié le savoir ancien – par exemple ne pas bâtir dans le lit majeur d’un cours d’eau – et l’on commence à en payer le prix. Parmi les causes dont on ne parle jamais, les pesticides. Dans la vaste plaine qui s’étend au nord de Montpellier, là où nos amis ont infesté leurs vignes de produits chimiques, tout meurt dans le même temps que les villes sont dévastées par les flots. Les vers de terre pourtant, dont le beau monde se tape, creusent gratuitement jusqu’à 5 000 kilomètres de galeries par hectare de sous-sol. Ce qui, affirme le spécialiste mondial des vers de terre Marcel Bouché, « permet une percolation de l’eau dans le sol très rapide. Autour de Montpellier, 160 mm d’eau de pluie peuvent s’écouler en seulement une heure de temps grâce à ces galeries (1) ». Le drôle est que les assureurs disent vrai depuis longtemps. Dès les années 90, le grand réassureur mondial Munich Re – 45,5 milliards d’euros de primes encaissées en 2010 – alertait sur les risques financiers du changement climatique. Avant que de répéter d’année en année la même litanie. En 2012, Munich Re publiait un rapport portant sur la période 1980-2011. Selon ses chiffres, les catastrophes climatiques ont été multipliées par cinq en Amérique du Nord pendant la période considérée, coûtant au total 1 000 milliards de dollars. En France, idem. Des centaines de villes et villages ont connu une, deux, parfois trois inondations – surtout dans le Var, le Gard, l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales – , ce qui commence à faire beaucoup. Juste avant Noël, l’Association française de l’assurance (AFA) a tenté d’estimer la note globale pour les 11 premiers mois de l’année 2014. Tempêtes, grêle et surtout inondations ont entraîné le remboursement de 1,8 milliard d’euros de dégâts matériels, largement au-dessus de la moyenne annuelle pour la période 1988-2007. Commentaire avisé des assureurs : « Ce coût moyen pourrait être amené à progresser fortement si aucune mesure de prévention n’était prise ». Mais comment faire, ô braves gens qui voulez tant continuer comme avant ? La planète entière est secouée en ce début d’année par des inondations délirantes, du Sri Lanka à la Californie, de la Malaisie au Maroc, et il faudrait donc continuer à s’apitoyer sur qui voit partir à l’eau démontée son écran plasma ? Ben non. Le Bangladesh, pour ne prendre qu’un exemple, est un pays de 152 millions d’habitants, surtout des pedzouilles, installés à la hauteur de la mer, dans un delta plat comme la main. Ils ont si peu contribué au dérèglement climatique qu’on peut les tenir pour innocents. Mais les eaux montent quand même, bouffant inexorablement des terres agricoles ancestrales. On peut, pour chialer un coup, se rapporter à un cliché du photographe hollandais Kadir van Lohuizen. On y voit le vrai drame : des pégreleux installés sur une digue attaquée par l’eau, couverts de paille et de mauvaises couvertures. Pour quelque temps, la véritable inondation est encore pour les autres.

Handicap : les agences Marmara et NF distribuent les produits d’Adaptours

Depuis le 26 janvier, TUI France distribue la brochure Adaptours dans son réseau d’agences Nouvelles Frontières et Marmara.

Spécialisé dans la conception de séjours adaptés aux personnes à mobilité réduite, Adaptours dispose d’une offre de voyages sur mesure dans 20 destinations.

En février 2014, ce voyagiste spécialisé a ouvert sa propre maison d’hôtes dans le Sud de l’Espagne : la Casadadaptours.

Pour accompagner ce lancement, TUI France et Présence Assistance ont mis au point un contrat d’assurances voyages spécifique. Les personnes à mobilité réduite et les personnes souffrant de maladies chroniques non stabilisées « seront couvertes tant en Assurance Annulation qu’en Assistance-Rapatriement » indique un communiqué de presse.